Assemblée générale

Capsules historiques[Notice]

  • Gilbert Banville et
  • Daniel Dostaler

Dès la première rencontre du comité du centenaire, le 27 février 2007, il fut proposé que quatre conférenciers volontaires présentassent des communications d’époque, avec les moyens de projection de l’époque : 1908-1909, 1re assemblée; 1933, 25e assemblée; 1958, 50e assemblée; 1983, 75e assemblée. Lesdits volontaires, conférenciers non désignés, seront habillés, ou revêtus au sens des charbons vêtus Ustilago de l’avoine et de l’orge, de vêtements d’époque. Cette proposition de volontaires vêtus d’époque ne tint pas au-delà de la réunion du 15 mai 2007. On convint plutôt de « Capsules historiques » avec Gilbert Banville et Daniel Dostaler. Et hop! Abandon du principe de volontariat. Les quatre mousquetaires seront deux, toujours vêtus en revanche! Il semble que ce ne soit que lors de la rencontre du 7 décembre 2007 que la formule se précise : « animation de l’assemblée générale par Gilbert Banville et Daniel Dostaler, coiffés de chapeaux d’époque » (tiens donc!) et qui eussent présenté, par une mise en contexte, des capsules historiques, et « humoristiques » par surcroît, tirées de documents d’archives. Enfin, le 4 mars 2008, craintifs, les membres du comité du centenaire statuent : « capsules historiques de moins d’une minute ». Il fut également convenu de manière officieuse et organisée que pouvoir soit donné aux détenteurs des capsules de les administrer selon leur bon jugement, sans l’autorisation du président, et à n’importe quel moment de l’assemblée générale afin de maintenir chez les participants un niveau de vivacité intellectuelle de nature à produire des fruits nombreux et durables. Il n’y eut pas de chapeaux d’époque. Il y eut des capsules historiques; et si elles n’étaient pas humoristiques, il y avait de l’humour dans l’air. Les voici. Sur proposition de D. Dostaler, appuyée de G. Banville, que les points répétés « Capsules historiques », de plus ou moins une minute chacune, soient ajoutés à l’ordre du jour de l’assemblée générale historique, en temps opportun, « conformément au pouvoir donné aux détenteurs des capsules de les administrer selon leur bon jugement… ». D. Dostaler et G. Banville Il n’y avait que deux québécois francophones parmi les fondateurs de la SPPQ, dont J.-C. Chapais, de Saint-Denis-en-bas, aujourd’hui connu sous le nom de Saint-Denis-de-la-Bouteillerie. Qui était-il donc pour avoir été le premier auteur à publier sur les nématodes dans le premier rapport de la SPPQ en 1908? Indéniablement un savant. Cultivé et érudit! Il n’est pas étranger à l’intérêt qui s’est développé pour l’entomologie durant les premières années de la SPPQ et l’histoire le reconnaît comme un pionnier de l’agronomie au Québec : En 1881, il fonde, à Saint-Denis-en-bas, une fabrique modèle qui devient la première école de laiterie en Amérique du Nord. Hommage à Jean-Charles Chapais fils! Son père, Jean-Charles Chapais père, était riche marchand. Homme politique de renom, en quelque sorte notre père aussi (!), puisqu’il fut l’un des Pères de la Confédération du Canada. G. Banville Auguste Dupuis fut l’autre québécois francophone parmi les pères fondateurs de la SPPQ. Il en fut le vice-président de 1908 à 1916, aux côtés de William Lochhead. Né à La Pocatière en 1839, il réalisa des études collégiales à Worcester, au Massachusetts, puis des études en horticulture à Philadelphie. Il exploita une pépinière de 10 acres à Saint-Roch-des-Aulnaies. En 1898, il dirigea le premier réseau de stations expérimentales sur la culture fruitière au Québec. Il fut secrétaire de la Commission du Canada à l’Exposition universelle de Paris en 1900. Ses pommiers, ses vignes, ses arbres et ses haies ont orné ou ornent encore le parc du Bois-de-Coulonge, les abords de l’Hôtel du Parlement et les abords du …

Parties annexes