Résumés des conférencesConference Abstracts

Société de protection des plantes du Québec, 106e Assemblée annuelle (2014). Les plantes bio-industrielles – Enjeux environnementaux et phytosanitairesSymposiumQuébec Society for the Protection of Plants, 106th Annual Meeting (2014). Bio-industrial plants – Environmental and phytosanitary issuesSymposium[Notice]

Saint-Marc-sur-Richelieu (Québec), 10-11 juin 2014

Saint-Marc-sur-Richelieu (Québec), June 10-11 2014

H. Bencharki. La Coop fédérée, Montréal (Québec), Canada H4N 3H7 Aujourd’hui, le secteur des bioproduits est en mutation non seulement au Québec, mais également à l’échelle mondiale. Le secteur des bioproduits se définit par la production de bioénergie, de biocarburants, de biomatériaux et de produits chimiques biosourcés. La valorisation de la biomasse en bioproduits permet de répondre à trois principaux enjeux : la tendance haussière du prix de pétrole, la lutte contre les changements climatiques et le développement d’une bioéconomie. Depuis 2008, La Coop fédérée s’affaire à développer une filière de valorisation de la biomasse et, depuis peu, elle dispose d’un positionnement clair pour devenir un leader et un acteur incontournable dans l’approvisionnement en biomasse agricole et forestière au Québec et au Canada. L’importance des volumes requis pour l’approvisionnement nous incite à développer un cahier des charges, et ce, autant pour les cultures dédiées que pour les résidus de cultures afin d’encadrer deux axes majeurs. Le premier axe est la durabilité du système où l’on doit préserver les ressources et améliorer la productivité. Le deuxième axe, la qualité des produits, vise à rencontrer les critères de qualité des transformateurs. La Coop fédérée est impliquée dans différents projets de développement avec d’autres partenaires canadiens pour alimenter sa croissance et s’assurer que le développement des affaires se fait dans le respect des bases du développement durable. M.-O. Gasser. Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), Québec (Québec), Canada G1P 3W8 L’aménagement d’une bande végétative filtrante en baissière vise à maximiser l’infiltration de l’eau et à favoriser l’absorption des éléments nutritifs par la végétation. De telles baissières peuvent être aménagées avec une risberme et une légère dépression pour intercepter, accumuler et filtrer les eaux contaminées en aval d’enclos d’hivernage pour des bovins de boucherie. Un essai a été réalisé à la ferme expérimentale de l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) à Saint-Lambert-de-Lauzon de 2010 à 2013 pour comparer la capacité d’épuration d’une espèce arbustive à croissance rapide, le saule (Salix miyabeana), à celle d’une graminée pérenne, l’alpiste roseau (Phalaris arundinacea), dans des bandes végétatives filtrantes et dans diverses conditions de baissières. Les baissières ont été relativement efficaces pour réduire le ruissellement et les charges ruisselées. La baissière d’alpiste roseau a réduit de 37 % le ruissellement, comparativement à la bande d’alpiste sans baissière. De même, le saule sur cinq baissières a réduit le ruissellement de 46 % par rapport au saule sans baissière. Les réductions de ruissellement ont eu un impact important sur la qualité de l’eau en réduisant les charges cumulées à la sortie des baissières, mais certains éléments comme le phosphore excédaient encore les critères de qualité de l’eau en termes de concentrations pondérées. L. Hénault-Ethier1, M.P. Gomes2, G. Dagenais3, É. Smedbol1, S. Maccario1, J.-F. Racine3, M. Moingt1, S. Paquet1, L. Lepage3, P. Juneau2, M. Labrecque4 et M. Lucotte1. 1Geotop, Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère, UQAM, Montréal (Québec), Canada H2X 3Y7; 2Département des sciences biologiques, UQAM, Montréal (Québec), Canada H2X 1Y4; 3Institut des sciences de l’environnement (ISE), UQAM, Montréal (Québec), Canada H2X 3Y7; 4Institut de recherche en biologie végétale (IRBV), Université de Montréal, Montréal (Québec), Canada H1X 2B2 Au Québec, une politique exige le respect d’une bande riveraine végétalisée de 3 m en bordure des cours d’eau en milieu agricole. Cependant, la littérature scientifique démontrant l’efficacité des bandes étroites est ténue. Pour respecter cette politique dont l’efficacité est mise en doute, …