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T. Boudjeko2, R. Mouafo1,2, J. Tchatchou2, S. Lerat1 et C. Beaulieu1. 1Département de biologie, Université de Sherbrooke, Sherbrooke (Québec), Canada J1K 2R1; 2Centre de biotechnologie-Nkolbisson/Département de biochimie, Université de Yaoundé 1, Yaoundé, Cameroun BP 812 La pourriture brune de la cabosse de cacaoyer causée par le Phytophthora megakarya provoque des pertes de rendement allant jusqu’à 90 %, faisant de la lutte contre cette maladie une priorité. Après l’insuffisance des autres moyens de lutte et les conséquences de la lutte chimique, les chercheurs s’orientent de plus en plus vers l’utilisation d’agents antagonistes naturels, dont les actinobactéries, pour lutter contre cette maladie. À cet effet, après l’isolement et le criblage de plusieurs actinomycètes de la rhizosphère camerounaise, une souche (JJY4) a été sélectionnée, caractérisée et soumise à des tests vis-à-vis P. megakarya. Le séquençage du gène codant pour l’ARNr 16S et l’hybridation ADN-ADN suggèrent que JJY4 est une nouvelle espèce. Les études in vitro de l’effet des filtrats de JJY4 sur la croissance mycélienne du P. megakarya ont montré une activité antagoniste avec un taux d’inhibition de croissance de 89 %. Les études in vivo, après amendement d’un sol de pépinière avec JJY4, ont montré qu’elle pouvait augmenter significativement la vitesse de germination des fèves, réduire significativement l’effet du P. megakarya sur la croissance des plants et en augmenter la résistance foliaire. M.-È. Giroux1, A. Vanasse1, G. Bourgeois2, Y. Dion3, S. Rioux4, D. Pageau5, S.B. Zoghlami6, C. Parent7 et E. Vachon8. 1Département de phytologie, Université Laval, Québec (Québec), Canada G1V 0A6; 2Centre de recherche et de développement en horticulture, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada J3B 3E6; 3Centre de recherche sur les grains, Saint-Mathieu-de-Beloeil (Québec), Canada J3G 0E2; 4Centre de recherche sur les grains, Québec (Québec), Canada G1P 3W8; 5Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes cultures, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Normandin (Québec), Canada G8M 4K3; 6Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec, Longueuil (Québec), Canada J4H 4G4; 7Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, Québec (Québec), Canada G1R 4X6; 8Moulins de Soulanges, Saint-Polycarpe (Québec), Canada J0P 1X0 Pour gérer les risques associés à la fusariose de l’épi chez le blé (Triticum aestivum), plusieurs modèles prévisionnels du risque d’infection ou d’accumulation de désoxynivalénol (DON) ont été développés dans différents pays. Dans le but de comparer les performances de plusieurs modèles prévisionnels éprouvés hors des conditions du Québec, deux essais de blé de printemps (2011, 2012) et un essai de blé d’automne (2011-2012) ont été menés dans quatre sites expérimentaux répartis dans les trois zones de production de céréales du Québec afin de recueillir une collection de données climatiques, phénologiques et de mesures d’infection. L’analyse Receiver operating characteristic (ROC) curve a permis d’évaluer plusieurs modèles selon différents indicateurs d’intensité de maladie. L’indicateur qui s’est avéré le plus efficace pour différencier les modèles prévisionnels est le DON. Deux modèles américains et un modèle argentin semblent être mieux adaptés que les modèles canadiens, italiens et deux autres modèles américains pour prédire le risque de fusariose de l’épi lorsque leur seuil de décision est ajusté. Il n’y a pas de différence de performance significative entre ces trois modèles. La fiabilité des différents modèles prévisionnels sera validée avec les données d’une cinquantaine de champs commerciaux. V. Guérin, E. Cogliati, F. Belzile et R.R. Bélanger. Centre de recherche en horticulture, Département de phytologie, Université Laval, Québec …