Résumés
Résumé
À l’heure de la globalisation politique et économique, à l’heure où la société civile reprend ses droits, l’État moderne vit des moments de troubles. Sa souveraineté est grugée à l’interne comme à l’externe. La porosité des frontières érode son autorité. La régulation et le règlement des conflits lui échappent de plus en plus. Si l’État, élément essentiel du paradigme aujourd’hui dominant dans le droit, perd sa place privilégiée de régulateur et d’arbitre, que peuvent et que doivent faire les juristes ?
Par une métaphore avec la Révolution française, l’auteur tente ici de montrer que les juristes, s’ils souhaitent continuer de contribuer à la construction du droit, n’ont d’autre choix que d’apprendre à concevoir le droit comme l’objet d’une science procédant d’une logique dialectique et mieux accolée aux réalités économiques et sociales.
Abstract
In this era of political and economic globalisation and of the strengthening of civil society, the State, as we use to know it, faces certain difficulties. Its sovereignty is eroded both internally and externally. The porosity of borders saps its authority. Regulation and dispute settlement are escaping its dominion. Therefore, if the State, essential element of today’s main legal paradigm, is deprived of its unique position of regulator and arbitrator, how must jurists react?
Using the French Revolution as a metaphor, the author tries here to illustrate that jurists, if they wish to continue building the law, will have no choice but to conceive the law as the object of a dialectically working science adapted to economic and social reality.
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