Résumés
Résumé
De plus en plus récupérée dans le contexte de la sécurité alimentaire, la cuisine collective se débat contre de vives poussées vers la marginalisation, la stigmatisation et l'exclusion. Cet article présente le portrait de cuisines collectives de la Basse-ville d'Ottawa qui s'inscrivent en rupture de la vision souvent trop réductionniste de la cuisine collective. Les artisanes et les artisans de cet aménagement collectif le conçoivent comme une étape acheminant à l'autonomie plutôt que comme une fin en soi avec pour objectifs ultimes de satisfaire des besoins nutritifs et d'assurer le développement de bonnes habitudes alimentaires. Animée d'un concept central, soit le statut d'actrice et d'acteur, la cuisine collective se positionne parmi les sources d'influence qui tentent de définir sa nature pour privilégier une définition socialisée, où la reprise du pouvoir est l'objectif ultime.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger