Résumés
Abstract
Detention and deportation of migrants is a clear performance of state sovereignty that relies on discretionary practices and policies. The ongoing conflict in Syria highlights the strain and social disruption in neighbouring countries that host the majority of the world’s Syrian refugees. This article looks at Jordan’s policies to detain and deport Syrian refugees. Documented reasons for detention and deportations include work permit infractions, including the deportation of Syrian doctors and medical practitioners, as well as deportations for communicable diseases. Detention and deportation policies in Jordan are highly discretionary, making interventions and advocacy on behalf of those detained difficult. Detention and deportation can also have disproportionate impact on populations that are already marginalized, including members of the LGBTI community, survivors of sexual and gender-based violence, and those engaged in sex work.
Keywords:
- detention and deportation,
- transit countries,
- detention and health,
- Syrian refugees in Jordan
Résumé
La détention et la déportation des migrants constituent de manière évidente une conduite de souveraineté étatique basée sur des politiques et des pratiques discrétionnaires. Le conflit actuel en Syrie éclaire les tensions et les perturbations sociales dans les pays voisins, qui hébergent la majorité des réfugiés syriens du monde. Cet article examine les politiques jordaniennes de détention et de déportation des réfugiés syriens. Les motifs documentés de détention et de déportations comportent les infractions de permis de travail, y compris la déportation de médecins et de praticiens médicaux syriens, ainsi que les déportations motivées par des maladies transmissibles. En Jordanie, les politiques de détention et de déportation sont très discrétionnaires, ce qui rend difficiles les interventions et la défense des droits des personnes détenues. La détention et la déportation peuvent également toucher de manière exagérée des populations déjà marginalisées, y compris les membres des communautés LGBTA, les survivants à des violences sexuelles et sexistes, et les personnes pratiquant le travail du sexe.