TY - JOUR ID - 1035677ar T1 - Tolerance and Natural Law A1 - Budziszewski, J. JO - Revue générale de droit VL - 29 IS - 2 SP - 233 EP - 238 SN - 0035-3086 Y1 - 1998 Y2 - 29 mars 2024 05:28 PB - Éditions Wilson & Lafleur, inc. LA - EN AB - Although the practice of tolerance might appear to be endangered by the natural law, closer consideration shows that it is grounded in the natural law. By analysis we find that tolerance is a virtue of the Aristotelian type, founded on the two great pillars of right judgment in the protection of greater ends against lesser ends, and right judgment in the protection of ends against mistaken means, with the second being the more fundamental. While this analysis is new, the insights that it elaborates are old, as can be seen through consideration of the four different ways in which the medieval natural law thinker Thomas Aguinas qualified the classical idea that the purpose of law is to make men good. We conclude that although the natural law does generate a doctrine of tolerance, it does not produce a liberal doctrine of tolerance. That is, it is not based on neutrality, skepticism, abstract subjective rights, or a harm principle, whether of the generic of the John Stuart Millian variety. AB - Bien que la pratique de la tolérance puisse sembler menacée par le droit naturel, un examen plus approfondi démontre qu’elle est fondée sur le droit naturel. L’analyse de ces questions nous permet de découvrir que la tolérance est une vertu de type aristolélicienne, fondée sur les deux grands piliers que sont le jugement juste dans la protection de grandes fins à l’encontre de moindres, et le jugement juste dans la protection de fins à l’encontre de moyens erronés, le second étant plus fondamental. Quoique cette analyse soit nouvelle, les idées qu’elle exprime sont anciennes, comme cela peut-être constaté en considérant les quatre différentes façons par lesquelles le penseur de droit naturel médiéval, Thomas d’Aquin, a qualifié l’idée classique du but du droit comme étant de rendre l’homme bon. Nous concluons que, bien que le droit naturel génère une doctrine de tolérance, il ne produit pas une doctrine libérale de tolérance. Il n’est pas basé sur la neutralité, le scepticisme, les droits subjectifs abstraits ou l’un des principes élaborés par John Stuart Mill. DO - https://doi.org/10.7202/1035677ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1035677ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/rgd/1998-v29-n2-rgd02418/1035677ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -