Résumés
Abstract
Strikes are an integral part of the collective bargaining process and as such must be understood in relation to their determinants in order to properly evaluate the performance of that process. In spite of the importance of such knowledge there has been surprisingly little effort devoted to estimating empirical relationships.
Résumé
Le présent article a pour objet d'analyser quelques-unes des études récentes consacrées aux répercussions des grèves sur l'activité économique. Le motif principal qui incite à l'examen de la relation entre les grèves et l'activité économique, c'est la mise au point de mesures législatives valables en matière de relations du travail. Une vague de grèves a pour effet de déclencher dans l'opinion publique un mouvement de pression qui réclame des mesures répressives, alors qu'une augmentation marquée du nombre de grèves peut être simplement le reflet des forces économiques en jeu et ne devrait pas, en conséquence, faire l'objet de mesures législatives nouvelles.
L'essentiel de l'article se trouve contenu dans les graphiques 2 à 5 exclusivement. Ces graphiques sont fondés sur une méthode d'analyse à laquelle des auteurs ont eu recours avec succès dans une étude sur le même sujet aux États-Unis. Les données utilisées pour les fins de ce travail sont trimestrielles et elles vont du premier trimestre de l'année 1953 au dernier trimestre de l'année 1968.
Le tableau 2 résume les principales conclusions et il démontre assez bien l'hypothèse que le taux de chômage a une influence marquée sur la fréquence des grèves au Canada, et, contrairement à la théorie marxiste, il ressort que les grèves sont plutôt des événements de caractère économique que de nature politique.
Un autre facteur important, ce sont les variations dans le taux de chômage. Pour un niveau donné de chômage, on peut s'attendre d'avoir davantage de grèves, lorsque le taux est à la hausse. C'est là, pourrait-on dire, un réflexe de défense de la part des travailleurs. On a aussi tenté de vérifier d'autres hypothèses comme la volonté des travailleurs, en période d'inflation, de défendre leur pouvoir d'achat. C'est également là un facteur positif. On a également fait entrer en ligne de compte les changements dans la composition de la main-d'oeuvre et le degré de syndicalisation. Ces deux éléments ne sont pas significatifs et ne donnent pas de résultats positifs.
Dans l'ensemble, on peut conclure qu'il y a similarité dans les causes déterminantes des grèves aux États-Unis et au Canada et qu'elles obéissent à un même rythme, contrairement à ce qu'ont pu affirmer certains auteurs. La grève est le plus souvent une réaction contre l'action des forces économiques défavorables aux travailleurs, et c'est de ce côté qu'il faut chercher d'abord les remèdes. Résumé de Brawford et Natlog
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