TY - JOUR ID - 014765ar T1 - Building Democracy for Women and Sexual Minorities: Union Embrace of Diversity A1 - Hunt, Gerald A1 - Haiven, Judy JO - Relations industrielles / Industrial Relations VL - 61 IS - 4 SP - 666 EP - 683 SN - 0034-379X Y1 - 2006 Y2 - 28 mars 2024 04:08 PB - Département des relations industrielles de l'Université Laval LA - EN AB - This article assesses Canadian labour’s response to changed demographics by considering the way unions have engaged with women and sexual minorities (gay, lesbian, bisexual and transgendered people). Many unions have now adopted inclusive policies. However, to consider how effectively these policies have been articulated and implemented at the local level, we consider two illustrative cases. One case involves a serious breakdown at the local level over pay equity for women; another case tells the story of a local’s support for a gay man’s challenge to a school board. We conclude that labour’s apparent formal recognition of women and sexual minorities has not necessarily diffused into effective accommodation locally, although we also find grounds for optimism. AB - L’accroissement du nombre de femmes et de la diversité au sein de la main-d’oeuvre canadienne a créé des possibilités de croissance, de regain et de revitalisation dans le monde syndical (Kumar et Schenk, 2006; Stewart, 2005; Yates, 2005). Cependant, des effectifs syndicaux plus hétérogènes ont également entraîné une possibilité de chambardement du statu quo, ont fait naître des exigences concurrentielles et ont miné la solidarité (Yates, 1998, 2005; Bacharach et Bamberger, 2004). Un des résultats des plus inquiétants de cet accroissement de la diversité réside dans une éventuelle menace à la solidarité interne. En d’autres termes, la solidarité demeure un élément critique de la vie syndicale, alors que la diversité accrue constitue un potentiel d’effritement; les syndicats doivent alors exercer une certaine diligence s’ils veulent grandir et se renouveler. Depuis qu’on a constaté des glissements démographiques significatifs au sein des effectifs syndicaux au cours des deux dernières décennies, une question clef se pose qui consiste à se demander dans quelle mesure les syndicats ont avec succès réagi aux défis que présente l’accroissement de la diversité.Plusieurs organisations syndicales canadiennes ont franchi un bout de chemin dans leur réponse aux enjeux soulevés par deux groupes : les femmes et les minorités sexuelles (les homosexuels, les lesbiennes, les personnes bisexuelles et transsexuelles). Nombreuses sont celles qui ont mis à jour leurs statuts et leurs politiques de manière à tenir compte de ces deux groupes et à les accommoder de façon formelle. De plus, on constate qu’une apologie de la diversité émerge du discours officiel des syndicats. Les problèmes que ces derniers doivent continuer à affronter résident dans la manière de véhiculer localement ces idées sans trop soulever de résistance et de conflit, d’en maximiser l’acceptation, de concilier les différences et d’accroître la solidarité au lieu de l’affaiblir. Les deux cas que nous signalons dans cet essai ont été retenus parce qu’ils illustrent de façon dramatique un éventail de problèmes associés à ces ajustements au niveau local. Une étude de cas démontre une possibilité de prise en compte sérieuse de cet enjeu au niveau local et une deuxième étude de cas rappelle la manière dont l’équité salariale a été sabordée par le membership masculin, en croyant que tous les gains effectués par les femmes l’ont été à ses dépens.Ces cas mettent en évidence des freins significatifs à l’avancement d’une compréhension de la diversité chez les organisations syndicales. D’abord, on peut y déceler une résistance de tout acabit, ouverte et non contestée. Deuxièmement, des membres historiquement puissants peuvent choisir de résister aux accommodements en faveur de groupes historiquement plus faibles tels que les femmes et les minorités sexuelles. Troisièmement, on peut observer chez les hommes quelquefois une croyance à l’effet que de tels accommodements se font à leurs dépens. Ceci peut déboucher sur une mentalité de perdant-gagnant, « elles ou bien nous ». Ces problèmes engendrent le risque d’une solidarité interne qui va en s’effritant et qui fait appel aux compromis. Aucune des entraves, que nous venons d’identifier, présente des solutions simples, quoiqu’un effort de planification, d’éducation et de suivi peut aider. De plus, on propose des avenues de recherche qui prennent en compte les facteurs susceptibles de promouvoir un changement (ou bien de les retarder) et une pleine compréhension de la diversité au niveau local. AB - Este artículo evalúa la respuesta del movimiento laboral canadiense a los cambios demograficos mostrando la manera cómo los sindicatos se han comprometido con las mujeres y las minorías sexuales (personas gay, lesbianas, bisexuales y transexuales). Muchos sindicatos han adoptado políticas inclusivas. Sin embargo, para considerar cómo han sido efectivamente articuladas e implantadas estas políticas a nivel local, presentamos dos casos ilustrativos. Un primer caso implica una seria ruptura a nivel local a propósito de la equidad salarial por las mujeres ; el otro caso retoma la historia del apoyo local cuando un grupo de hombres gay desafió un consejo escolar. Se concluye que el aparente reconocimiento de las mujeres y de las minorías sexuales no se ha necesariamente propagado en un efectivo compromiso local aunque encontramos también motivos para ser optimistas. DO - https://doi.org/10.7202/014765ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/014765ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/ri/2006-v61-n4-ri1626/014765ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -