Résumés
Abstract
Historical socio-economic factors together with an inefficient judicial system, non-autonomous, non-accountable public human rights institutions are some of the problems nullifying the WSIS Declaration of Principles and Plan of Action. Formally, contemporary Mexico is a global human rights player with respect to human rights instruments promoting equality, dignity, respect and protection of human rights and the rule of law, but the gap between reality and the so called goals and statements of the government remains significant. In December, 2003, the Office of United Nations High Commissioner for Human Rights presented the Mexican government with an analysis of the human rights situation in Mexico to serve as a road map for government policy on human rights issues, as well as issues concerning the judiciary and information and communication technologies (ICT). The digital gap goes hand in hand with the phenomenon of poverty in which individuals live in conditions of vulnerability, insecurity, discrimination, with no possibility of exercising their civil and political rights. The opportunities provided by ICT tools are still in the hands of the privileged whose main interest is financial gain. Capacity building and ICT literacy are pertinent. The discrepancy between the governmental programs to bridge the digital divide and the results in indicators for accessing ICTs is clear. The government’s most ambitious project, which aims to connect citizens to the information society, needs to be re-thought, or it will continue to fail. A legal data protection framework for the private sector is still in being developed. Some universities and the Senate have done analyses of ICTs in relation to the Tunisia 2005 WSIS meeting, but there seems to be only political marketing and no effective governmental interest in implementing the WSIS Declaration of Principles and the Plan of Action.
Résumé
Des facteurs socio-économiques à caractère historique, accompagnés d’un système judiciaire inefficace, ainsi que le manque d’autonomie des institutions publiques qui défendent les droits de la personne sont quelques-uns des problèmes qui anéantissent la Déclaration des principes et le Plan d’action du SMSI. Formellement, le Mexique est un joueur important au niveau mondial en ce qui a trait aux droits de la personne, surtout par rapport aux instruments qui visent à promouvoir l’égalité, la dignité, le respect et la protection des droits de la personne ainsi que l’État de droit. Pour l’instant, la distance entre les énoncés et objectifs du gouvernement et la réalité observable reste considérable. En décembre 2003, le Haut Commissariat des Nations unies pour les droits de la personne a présenté au gouvernement mexicain une analyse de la situation actuelle dans le but de lui donner quelques points de repère quant à ses politiques dans le domaine des droits de la personne, y compris des recommandations ayant trait au système judiciaire et aux technologies de l’information et de communication (TIC). La fracture numérique va de pair avec le phénomène de la pauvreté dans lequel les individus font face à des conditions de vulnérabilité, d’insécurité et de discrimination sans avoir la possibilité d’exercer leurs droits politiques et civiques. Les possibilités liées aux instruments des technologies de l’information et de communication sont toujours entre les mains de quelques privilégiés dont le seul intérêt est le profit. Le renforcement des capacités et l’alphabétisation électronique demeurent pertinents. Les différences entre les programmes gouvernementaux pour contrer la fracture numérique et les résultats obtenus grâce aux indicateurs d’accès aux TIC sont claires. L’objectif le plus ambitieux, soit celui d’intégrer les citoyens aux nouvelles technologies de l’information et de communication, a besoin d’être reconsidéré, sinon il continuera à être voué à l’échec. Un cadre juridique de protection de l’information pour le secteur privé est encore en voie de développement. Une analyse de la situation des technologies de l’information a été proposée par quelques universités ainsi que le Sénat à la rencontre du SMSI en 2005 en Tunisie. Pour l’instant, les actions se résument à une forme de marketing politique, sans qu’il ne semble y avoir de véritable engagement du gouvernement dans le but de mettre en application la Déclaration des principes et le Plan d’action du SMSI.
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