Résumés
Résumé
Les formules les plus courantes caractérisant la conception et l'utilisation des moyens modernes de communication impliquent davantage une mentalité de diffuseur qu'une mentalité de communication, « c'est-à-dire qu'on essaie de propager des messages à l'adresse d'une opinion publique mythique sans s'occuper d'entrer dans une vraie relation avec les récepteurs Or cette mentalité de diffuseur prévaut aussi bien dans le domaine de la publicité que dans celui de la diffusion d'informations au sens large. C'est contre cette « mentalité de diffuseur » qu'une expérience de télévision éducative comme celle de Tévec s'inscrit nécessairement puisque, pour être dite éducative au sens strict et non « culturelle » au sens courant, une communication de messages doit s'appuyer et se guider sur un feedback systématisé provenant des récepteurs. Dépassant le cadre de la communication « scolaire », nous voulons ici nous attarder à l'ensemble des processus de participation déclenchés par Tévec, sans pouvoir évidemment offrir de réponse globale ou exhaustive à ces préoccupations. Il s'agira seulement d'examiner quelques-uns des processus réels en cause et non de chercher à déterminer jusqu'à quel point Tévec s'est rapproché idéalement de la « mentalité de communication ».
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