Résumés
Résumé
Les comités de santé-sécurité du travail ont été institués pour faciliter la participation des travailleurs, pourtant ces derniers ne leur accordent qu'un faible appui. Des analyses de régression portant sur 79 comités d'établissements syndiqués du secteur manufacturier montrent que ce faible appui s'explique par une logique instrumentale et politique. Les auteurs interprètent cette connotation politique en regard du fait qu'au Québec, le comité de santé-sécurité participe au « gouvernement » du milieu de travail en matière de prévention des lésions professionnelles et dispose d'un pouvoir de régulation pouvant affecter les comportements au travail des ouvriers.
Abstract
Workplace health and safety committees were created to facilitate workers' participation; however, the latter gave them only limited support. Regression analyses on 79 committees in unionized shops in the manufactunng sector show that this low level of support can be explained by an instrumental and political logic. The authors interpret this political connotation in light of the fact that in Quebec, the workplace health and safety committee participates in the "governing" of the workplace in terms of preventing occupational injuries, and possesses regulatory power apt to affect the working behaviour of the employees.
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