TY - JOUR ID - 010647ar T1 - Vers l’institutionnalisation des services à la petite enfance francophone : entre judiciarisation et compromis politique A1 - Gilbert, Anne A1 - Thériault, Joseph JO - Revue de l’Université de Moncton VL - 35 IS - 2 SP - 155 EP - 172 SN - 0316-6368 Y1 - 2004 Y2 - 28 mars 2024 14:13 PB - Revue de l'Université de Moncton LA - FR AB - Des études récentes ont confirmé l’importance des cinq premières années de la vie pour le développement des capacités de l’enfant, pour sa santé et son bien-être. Il en a résulté un intérêt croissant pour la petite enfance de la part des gouvernements, des organismes communautaires et des instances scolaires. Cet intérêt est manifeste au sein des communautés francophones et acadiennes vivant en situation minoritaire au Canada, qui accordent aux services à la petite enfance une signification d’autant plus grande que leur portée sur le développement de l’identité culturelle dès le bas âge a aussi été démontrée, sans oublier les effets qu’on leur prête en ce qui a trait à la maîtrise de la langue et à l’intégration à l’école. Des services à la petite enfance en français ne seraient-ils pas la solution à plusieurs des problèmes que rencontre l’école de langue française ? De fait, il y a un consensus de plus en plus large dans la francophonie canadienne autour de l’idée que c’est au palier préscolaire que se joue l’avenir de l’école de langue française. Or, le développement des services est fragile, leur accès est limité, leur financement est faible et leur avenir est loin d’être assuré. Ces services, existants et à venir, resteront très vulnérables, à moins qu’ils ne soient encadrés par des structures solides, permettant de leur donner la permanence attendue. Aussi leur institutionnalisation apparaît-elle un objectif qui fait largement consensus dans la perspective de leur durabilité. AB - Recent studies have confirmed the importance of the first five years of life in the development of a child’s abilities, health and well-being. As a result, governments, community organizations and school authorities have taken an increasing interest in early childhood. This interest is especially strong within Francophone and Acadian minorities in Canada because studies have shown that early childhood services build cultural identity. Furthermore, they reputedly help children master their language and integrate into school. Could French‑language early childhood services be the solution to several of the problems encountered by French-language schools ? Indeed, there is an ever-growing consensus among Canadian Francophones that the future of French-language schools lies in preschool programs. But the services are fragile everywhere and will remain so unless solid structures are established to provide them with the desired permanency. Experience has shown this, regardless of the environment. Thus, the institutionalization of services seems to be an objective for which there is a broad consensus, in terms of their sustainability. DO - https://doi.org/10.7202/010647ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/010647ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/rum/2004-v35-n2-rum862/010647ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -