Résumés
Abstract
Can a woman engineer by a feminist? This article argues in the affirmative using a case study of Elsie Gregory MacGill. Elsie Gregory MacGill was Canada's first woman electrical engineer, graduating in 1927 from The University of Toronto. She then became the first woman to earn a degree in aeronautical engineering from the University of Michigan in 1929. While establishing herself in a predominantly masculine profession, MacGill, also a third generation feminist, actively worked for women's equal rights and opportunities in Canadian society. A case study of her role in the Royal Commission of the Status of Women (RCSW), 1967-1970, is used to illustrate that not only can a woman engineering be a feminist, but more importantly that her dual background allowed her to effectively bridge the worlds of the engineering and feminism in engineering the RCSW.
Résumé
Une femme ingénieur peut-elle être féministe ? Cet article utilise le cas d’Elsie Gregory MacGill pour répondre par l’affirmative à cette question. Elsie Gregory MacGill, diplômée de l’Université de Toronto en 1927, fut la première femme ingénieure électrique au Canada. Elle devint ensuite la première femme au monde à devenir ingénieure en aéronautique grâce à l’obtention d’un diplôme de l’Université du Michigan en 1929. Tout en faisant sa place dans une profession essentiellement masculine, MacGill, qui était aussi une féministe de la troisième génération, milita en faveur de l’égalité des femmes au Canada. L’étude de son rôle au sein de la commission royale d’enquête sur la situation de la femme, qui siégea de 1967 à 1970, servira ici à illustrer le fait que non seulement une femme ingénieure peut bien être féministe mais, plus important, que son double profil lui a permis de réunir efficacement les mondes du génie et du féminisme à travers les rouages de la commission.
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