Résumés
RÉSUMÉ
À partir de l’hypothèse qu’il est difficile pour les théologiens de traiteradéquatement de la question du pouvoir, l’auteur met en lumière lesprincipaux obstacles rencontrés par ceux-ci dans leur démarche. Il insistesur les conséquences liées au fait de considérer le pouvoir d’une façonsubstantielle ou ontologique et de s’attarder à l’explication de son originedivine. Cette tendance évacue l’analyse des pratiques réelles du pouvoir .Après avoir rappelé, dans une brève rétrospective, les emprunts et lesinfluences réciproques des sociétés et des Églises quant à l’organisation età la compréhension du pouvoir, l’auteur invite les théologiens à s’inspirerdes études des spécialistes en sciences humaines qui considèrent le conceptde pouvoir comme une notion fonctionnelle. Une telle façon de fairefavorise l’étude des relations interactives et asymétriques entre acteurs ougroupes d’acteurs, permet d’identifier les conséquences des divers modesd’exercice du pouvoir et d’en corriger les aspects négatifs. L’auteur indiqueenfin comment une telle approche pourrait renouveler la rechercheecclésiologique et améliorer les pratiques des pouvoirs en Église.
ABSTRACT
Theologians have difficulty with the concept of power. Based on thishypothesis, the author examines the main obstacles they must overcome inorder to adequately explore the topic. He highlights the consequences ofexamining power in a substantial or ontological fashion, while lingeringover its divine origins. This habit removes analysis from real, concrete waysin which it is exercised. In a brief survey, the author reviews the reciprocalborrowing and influences between societies and Churches in their effort toorganize and understand power. The author invites theologians to look forinspiration in the work of social scientists who examine power as afunctional notion. This approach favors asymmetric, interactiverelationships between actors or groups of actors. It identifies theconsequences of different modes of exercising power, and opens thepossibility for correcting its negative aspects. Finally, the author commentson how this approach can renew research in ecclesiology and improve theexercise of power within the Church.
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