Résumés
ABSTRACT
In this article, I argue that the primary significance of cosmology for theology is through a notion of self-transcendence. It is an inherently theological notion arising within cosmology. It points to the realm of interiority claimed by contemporary theology. Employing the thought of Ernan McMullin in particular, I claim that self-transcendence emerges within cosmological inquiry when it becomes philosophy, and when extrapolation is involved. A theological thrust to cosmology is confirmed when one understands the limits of cosmology as an empirical discipline amidst the existential questions that can be posed about the meaning of the universe, a development well illustrated by the anthropic principle.
RÉSUMÉ
Dans cet article, je suggère que la signification première de la cosmologie pour la théologie passe par la notion d'auto-transcendance. C'est une notion foncièrement théologique qui émerge dans la cosmologie. Elle pointe vers le domaine de l'intériorité mis de l'avant par la théologie contemporaine. A partir, en particulier, de la pensée d'Ernan McMullin, j'affirme que l'auto-transcendance émerge d'une recherche cosmologique quand elle devient philosophie et comporte une extrapolation. Une ouverture théologique envers la cosmologie est justifiée quand on en saisit les limites en tant que discipline empirique au cœur des questions existentielles possibles sur le sens de l'univers ; un déplacement qui est bien illustré par le principe anthropique.