TY - JOUR ID - 1033092ar T1 - L’éthique de l’intégration A1 - Ammicht Quinn, Regina JO - Théologiques VL - 22 IS - 1 SP - 27 EP - 39 SN - 1188-7109 Y1 - 2014 Y2 - 29 mars 2024 02:13 PB - Faculté de théologie et de sciences des religions, Université de Montréal LA - FR AB - Pourquoi est-ce que l’intégration — et on entend par là le fait de vivre dans des sociétés pluralistes, le plus souvent occidentales — connaît-elle tant d’échecs ? Le texte explore deux avenues. La première s’attache à l’infrastructure de cécité et de surdité propres à la politique occidentale, cécité à l’égard de la critique postcoloniale, et surdité à l’endroit des récits qui tissent l’Histoire. La seconde examine le concept de « culture », et son recadrage autour de la notion de « race ». La pensée européenne des Lumières a préparé le terrain aux notions et pratiques sociales d’universalisme et de justice, et elle détermine nos outils moraux jusqu’à l’heure actuelle. La pensée européenne des Lumières a en même temps engendré le concept de race. De nos jours, nous devons nous définir par rapport à ce fondement ambivalent de la pensée (morale) : nous nous en remettons à un concept de raison (occidentale) qui permet à la science et à la société de classer et de trier. Et aussi d’exclure. Quelles sont les tâches qui incombent aux différents « joueurs », c’est-à-dire les politiques, les sociétés, les sciences et les religions ? AB - Why does integration — and this means: living in diverse societies, mainly in the West — so often fail? The text explores two lines of thought. One is concerned with a substructure of blindness and deafness in Western politics, blindness for postcolonial critique, deafness for the stories that result in “history”. The other investigates the concept of “culture” and the reframing of “culture” as “race”. European Enlightenment thought prepared the ground for notions and social practices of universalism and justice and shapes our moral instruments until today. At the same time, European Enlightenment gave birth to the concept of race. Today, we have to deal with this ambivalent foundation of (moral) thought: We rely on a concept of (Western) reason which enables science and society to classify, to sort. And to sort out. What are the tasks for on responsibilities of different “players”: politics, societies, sciences and religions? DO - https://doi.org/10.7202/1033092ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1033092ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/theologi/2014-v22-n1-theologi02072/1033092ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -