Résumés
Résumé
De quoi s’agit-il ? Du topos dans ses manifestations narratives, non du lieu vide de la tradition rhétorique. D’un repérage textuel, propre au corpus formé par les fictions narratives des origines à 1789, en langue française. Pourquoi, dira-t-on, écarter les topiques aristotéliciennes, les topos propres au théâtre ou à la poésie, à la littérature des XIXe et XXe siècles ou aux littératures étrangères ? Parce que cette mise à l’écart, provisoire d’ailleurs, permet seule, par la — très relative — modestie du corpus restant, d’approcher une définition qui puisse servir d’outil de précision dans un travail collectif de recherche sur la formation du roman. La définition et les procédures de repérage ici proposées ne se veulent donc qu’expérimentales. Ce n’est qu’en superposant les textes narratifs, en les lisant comme par transparence, que l’on peut voir se dessiner les topos propres au genre romanesque, puisse définir l’idée [idea] de topos spécifique. D’où cette proposition de définition, en cours d’expérimentation, du topos comme configuration narrative récurrente.