Résumés
Abstract
Women's organizations played an active part in the Progressive movement for the reform of North American cities in the early twentieth century. Women reformers could and did cooperate with men but had their own distinct perception of the city and their own definition of urban reform. Lacking capital and political power, however, women were forced to depend on the support of male reformers and had to address themselves to the men's concerns. This study examines the relationship between the Young Women's Christian Association and Canadian businessmen as it was manifested in a number of successful fund-raising campaigns for YWCA buildings in Canadian cities between 1890 and 1930. YWCA women "sold" their building to the business community as a sound investment and an asset that would reflect well on the reputations of enterprising business leaders and a modern progressive community.
Résumé
Au début du 20e siècle, les organisations féminines jouent un rôle actif au sein du mouvement nord-américain de réforme urbaine. Les femmes réformistes ont une vision spécifique de la ville et élaborent leur propre définition de la réforme urbaine. Cependant, elles doivent composer et collaborer avec leurs confrères masculins. Dénuées de capitaux et de pouvoir politique réel, les femmes dépendent du soutien des réformistes masculins et doivent par le fait même endosser les intérêts de ces derniers. Cet article examine les relations établies entre la Young Women’s Christian Association et les hommes d’affaires canadiens dans le cadre de plusieurs campagnes de collecte de fonds fructueuses au profit des édifices du YWCA, menées entre 1850 et 1930. Les femmes du YWCA présentent leur projet aux hommes d’affaires comme un solide investissement et le fait d’y contribuer comme un excellent moyen de rehausser leur réputation de chef de file au sein d’une société moderne et progressiste.
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