Résumés
Abstract
During the first great burst of urban growth in Canada from the beginning of the 20th century and on into the 1920s it was generally the municipalities, either singly or collectively, which fostered policy innovation and new services. Provinces generally did little at that time, either to foster new policies or rein in local autonomy. It was only after the economic setbacks of the depression and a renewed spirit of urban development after 1945 that provincial direction over municipalities became much more significant.
This paper is a case study of two major policy crises which threatened the viability of the whole municipal system in Ontario. In the 1930s the Border Cities (Metropolitan Windsor) faced bankruptcy and economic collapse and placed in jeopardy the credit of the province. In the early 1950s the inability of Metropolitan Toronto to create area-wide solutions to severe servicing problems threatened to stall the main engine of provincial growth.
The case study demonstrates how a reluctant provincial government intervened to create new metropolitan arrangements for the two areas and accompanied this with a greatly expanded structure of provincial oversight including a strengthened Ontario Municipal Board and a specific department to handle municipal affairs. The objective of the policy was to bolster local government rather than to narrow municipal autonomy.
Résumé
Entre 1900 et les années 20, période de la première grande expansion urbaine ce sont les municipalités — seules ou d’un commun accord — qui encouragèrent des innovations politiques ainsi que de nouveaux services à leurs habitants. En général, les gouvernements provinciaux n’entrèrent pas beaucoup dans le champ de ces politiques nouvelles, mais ils ne freinèrent pas non plus les efforts issus d’un esprit d’autonomie locale. Ce n’est qu’en 1945, à la suite des crises économiques de la Dépression (et d’un esprit renouvelé de développement urbain) que l’autorité des gouvernements provinciaux sur les municipalités se manifesta.
Notre étude examine deux crises qui menacèrent l’avenir du système municipal en Ontario. D’abord le cas de Windsor : aux années 30, Windsor et ses faubourgs furent menacés de banqueroute, ce qui risquait de faire péricliter le crédit provincial. Ensuite, aux années 50, l’impuissance de la ville de Toronto, face aux besoins de services qui dépassaient les limites strictes de la ville, risqua d’empêcher, sinon d’arrêter, le développement de ce centre de croissance provinciale.
Notre étude montre comment le gouvernement provincial intervint à contre-cœur dans les affaires municipales, afin de créer pour les deux régions de nouveaux règlements, et comment il créa une structure de surveillance provinciale qui comprendrait une Commission des affaires municipales plus forte ainsi qu’un département spécifiquement conçu pour gérer les affaires municipales. Le but de cette politique fut de soutenir l’autonomie municipale, non pas de la restreindre.