Résumés
Abstract
The aim of this inquiry into the composition and conduct of the Hamilton police force in the early twentieth century is to indicate the merit of certain historical criticisms of policing while modifying them with evidence about inefficiency and inconcistency in the performance of social control measures as well as evidence of positive activities in the area of social services. The city police were called upon to enforce moral order by religious and elite groups; they were asked to be domestic missionaries. However, their working-class origins and the temptations encountered on the beat made them inconsistent if not indefferent enforcers of morality. When required to protect private property during strikes, they did so but lacked the resources to be an effective complement to the strike-breaking measures of large concerns. Although their very presence may have deterred crime, their actual crime prevention and detection activities were ineffectual. They performed other urban functions: enforcing bylaws and statutes that dealt with everything from the regulation of trade to public health, looking for missing persons, returning lost children, operating a hostel for the homeless, and dealing with assorted situations of potential and actual violence. The police had the most varied and sensitive duties of all urban-service professionals, but were the least well trained and educated.
Résumé
Cette étude porte sur la direction et la composition du corps de police de Hamilton au début du XXe siècle. Elle vise à nuancer certains jugements d’historiens sur la police en montrant tout à la fois que l’action policière manquait d’efficacité et d’esprit de suite sur le plan de la mise en oeuvre des mesures de contrôle social, et comportait une dimension positive de service social. Pour les élites sociales et religieuses, il incombait à la police municipale d’assurer l’ordre moral, et ses membres étaient des « missionnaires intérieurs ». Mais les soumettait leur travail faisaient d’eux des défenseurs de la moralité peu conséquents sinon mal convaincus. Lorsqu ’ils avaient à protéger la propriété privée à l’occasion d’une grève, ils s’acquittaient de la tâche, mais n’avaient pas les ressources nécessaires pour être un complément efficace aux mesures anti-trève à visées plus larges. Bien que leur présence même ait pu limiter la criminalité, leurs activités de prévention et de détection du crime étaient sans effet. Mais ils accomplissaient d’autres tâches suscitées par la réalité urbaine : ils veillaient à l’application de lois et règlements touchant tous les domaines, du commerce à la santé publique, cherchaient les personnes disparues, ramenaient les enfants perdus, entretenaient un refuge pour sans-abri, et devaient faire face à toutes sortes de situations de violence, réelle ou potentielle. De tous les fonctionnaires municipaux, ils avaient la mission la plus vaste et la plus délicate, en même temps que la formation la moins poussée et le niveau d’instruction le plus bas.
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