Résumés
Abstract
This paper examines the urban maps and plans published by Joseph Bouchette, Surveyor General of Lower Canada, from 1804 to 1841. It employs the approach advocated by such analysts as J.B Harley that maps not be regarded exclusively as a "mirror" but also as a "text." The former, more restrictive, approach demands that maps should reflect the most current information available of the region depicted, a requirement that Bouchette's urban maps did not always meet. However, using the latter approach, Bouchette's maps illustrate the various socio-economic forces prevalent in the first half of the 19th century that had an impact on urban areas in British North America. As well, the failure by Bouchette to include the most recent developments in his urban maps can be viewed as reflecting the priorities and interests of the colonial authorities. These interests seemed to place a greater priority on detailing the topography and political boundaries of the surrounding hinterland as opposed to conveying information on existing urban areas.
Résumé
La présente étude porte sur les cartes et plans urbains publiés par Joseph Bouchette, arpenteur général du Bas-Canada, de 1804 à 1841. Nous y adoptons l’approche préconisée par des analystes comme J.B Harley, selon laquelle il ne faut pas considérer les cartes exclusivement comme un « miroir » mais aussi comme un « texte ». Plus restrictive, la première méthode d’analyse suppose que les cartes reflètent les renseignements les plus récents disponibles sur la région décrite, une exigence que les cartes urbaines de Bouchette ne respectent pas toujours. À l’aide de la seconde, par contre, les cartes de Bouchette peuvent permettre d’illustrer les diverses forces socio-économiques qui ont dominé dans la première moitié du XIXe siècle et qui ont eu une incidence sur les régions urbaines en Amérique du Nord britannique. En outre, l’absence d’indications sur les développements les plus récents dans les cartes urbaines de Bouchette peut refléter les priorités et les intérêts des autorités coloniales. En effet, ces intérêts semblaient accorder une plus grande priorité à l’illustration des frontières topographiques et politiques de l’arrière-pays voisin qu’à l’information sur les régions urbaines existantes.
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