Résumés
Abstract
A phalanx of politicians, newspaper editors, and leading citizens in Saint John and Halifax used the royal visit of 1860 to promote their respective communities to the Prince of Wales and his entourage of British statesmen and reporters. Halifax boosters used the city's status as a provincial capital to impress their international visitors. The Prince and his royal retinue were regaled with a levee, a grand ball, a regatta, numerous military displays, and an excursion to the Prince's Lodge. Organizers in Saint John used a different promotional strategy. They presented their city as a viable commercial centre and insisted that the Prince cross the Reversing Falls Suspension Bridge and ride the European and North American railway line to Shediac. The Prince was also shown how to manufacture deals at a local sawmill. The response to these spectacles was decidedly mixed. While some British and American press correspondents praised the boosters' efforts and the cities themselves, others were quick to ridicule or criticize Halifax and Saint John. Nonetheless, an analysis of the boosters' promotional strategies reveals how they “imagined” their communities to local and international audiences as well as to themselves. Moreover, their efforts illustrate how segments of the urban middle class used this celebration to construct favourable images of their communities to attract international attention and thereby political prestige and economic investment.
Résumé
Un « commando » de politiciens, d’éditeurs de journaux et de citoyens de premier plan des villes de Saint John et Halifax ont profité de la visite royale de 1860 pour faire valoir les attraits de leurs communautés respectives au prince de Galles et à son entourage d’hommes d’État britanniques et de journalistes. Les supporters de Halifax ont misé sur le statut de capitale provinciale de leur ville pour impressionner les visiteurs étrangers. Ils ont organisé pour le prince et la suite royale une réception, un grand bal, des régates, diverses exhibitions à caractère militaire et une excursion qui s’est terminée à l’hôtel où logeait le prince. À Saint John, les organisateurs des festivités ont axé différemment leur stratégie promotionnelle. Ils ont fait valoir que leur ville était un centre de commerce rentable et ont insisté auprès du prince pour qu’il emprunte le pont suspendu au-dessus des chutes réversibles et qu’il voyage dans un train de la European & North American Line jusqu’à Shédiac. Le prince a également eu droit à un cours sur la fabrication des madriers dans une scierie locale. Ces célébrations ont provoqué des réactions nettement mitigées. Si certains correspondants de presse anglais et américains ont loué les efforts de promotion des élites locales, d’autres ont été prompts à ridiculiser ou à critiquer Halifax et Saint John. Néanmoins, une analyse des stratégies promotionnelles utilisées à cette occasion révèle comment les supporters des deux villes en sont venus à donner aux publics locaux et internationaux ainsi qu’à eux-mêmes un portrait de leurs communautés qui était le fruit de leur imagination. En outre, leurs efforts illustrent de quelle manière des segments de la classe moyenne urbaine ont utilisé ces célébrations pour inventer des images favorables de leurs villes afin d’attirer sur elles l’attention internationale et du même coup, rehausser leur prestige politique et y stimuler les investissements.
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