TY - JOUR ID - 1016425ar T1 - Safeguarding “The Frog Pond”: London West and the Resistance to Municipal Amalgamation 1883–1897 A1 - Stott, Greg JO - Urban History Review / Revue d'histoire urbaine VL - 29 IS - 1 SP - 53 EP - 63 SN - 0703-0428 Y1 - 2000 Y2 - 29 mars 2024 09:21 PB - Urban History Review / Revue d'histoire urbaine LA - EN AB - The London, Ontario, suburb of London West (1874 to 1897) provides an example of a community that strove to maintain its municipal autonomy. Composed of independent wage earners, artisans, and small-business owners, London West cultivated a sense of identity separate from that of its neighbouring city. While a devastating flood in 1883 devalued property and greatly soured relations between the village and London, it buttressed community unity in London West. The flood similarly caused the villagers to insist upon the maintenance of certain controls in order to assure the security of their property and families in their negotiations with the city for amalgamation. After several protracted periods of discussions, the village tenaciously held out against the city until 1897, when ratepayers had little alternative but to accept London's less than satisfactory conditions. While the ultimate decision to join the city in 1897 was based more upon the village's dismal financial situation, London West's protracted resistance to municipal amalgamation indicates that nineteenth-century suburbs in Ontario were complex communities in their own right and not simply undifferentiated adjuncts that craved amalgamation with their urban neighbours. AB - London West, petite agglomération de la périphérie de London (Ontario) entre 1874 et 1897, offre l’exemple d’une communauté qui a lutté pour conserver son autonomie. Le village, peuplé principalement de salariés indépendants, d’artisans et de propriétaires de petites entreprises, tenait à conserver une identité distincte par rapport à la ville voisine. Si l’inondation dévastatrice de 1883 a d’une part provoqué la dévaluation des propriétés et a contribué dans une large mesure à la dégradation des relations entre le village et London, elle a d’autre part renforcé l’unité de la communauté de London West. L’inondation a également poussé les villageois à insister, lors des discussions avec la ville à propos d’une éventuelle fusion, pour conserver certains contrôles afin de pouvoir assurer la sécurité de leurs propriétés et de leurs familles. Les discussions n’en finissaient plus. Les villageois ont tenu bon jusqu’en 1897, moment où les conditions étaient devenues à ce point dégradées que les contribuables ont dû céder, forcés d’accepter les conditions peu avantageuses édictées par London. La décision ultime de se joindre à la ville en 1897 a été principalement prise en raison de la lamentable situation financière du village. On peut déduire de la longue résistance de London West à la fusion municipale que loin d’être des extensions sans identité propre réclamant à grands cris la fusion avec les villes voisines, les banlieues du XIXe siècle en Ontario étaient de véritables communautés. DO - https://doi.org/10.7202/1016425ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1016425ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/uhr/2000-v29-n1-uhr0642/1016425ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -