TY - JOUR ID - 1015100ar T1 - Apports de la résilience à la géographie des risques : l’exemple de La Faute-sur-Mer (Vendée, France) A1 - Pigeon, Patrick JO - VertigO VL - 12 IS - 1 SN - 1492-8442 Y1 - 2012 Y2 - 29 mars 2024 06:40 PB - Université du Québec à Montréal LA - FR AB - L’article cherche à comprendre pourquoi on observe aujourd’hui un recours accru à la notion de résilience en géographie des risques, bien qu’il reste limité. La principale justification vient de la volonté, vérifiée dans une discipline proche, l’écologie, d’identifier des problèmes liés aux coévolutions entre les villes et leurs environnements, et à leurs gestions. Ces coévolutions se sont intensifiées au cours des dernières décennies, posant la question des relations entre catastrophes et urbanisation. C’est ce qui permettrait de comprendre le caractère contradictoire de la notion de résilience, en lien étroit avec la place paradoxale des catastrophes dans des sociétés qui n’ont pourtant jamais été autant urbanisées. La notion de résilience pourrait donc être utile à la compréhension, notamment géographique, des catastrophes, précisément par son caractère contradictoire. L’article s’appuie sur l’exemple de la catastrophe de La Faute-sur-Mer pour défendre les interprétations proposées. Finalement, cela nous amène à souligner les limites des utilisations officielles de la notion, comme celles de l’ONU, lorsqu’elle désigne le renforcement des sociétés locales dans le but de prévenir les catastrophes. AB - The paper investigates a very recent, yet challenged trend to use resilience concept in risk geography. It may reflect the need to understand increased coevolutions between urbanization and environment related disasters. This may be consistent with what we find in a science very close to geography, ecology, from where resilience concept comes, at least in part. In both cases, the contradictory aspects of resilience can be stressed on. Yet, relying on a field case study, La Faute-sur-Mer disaster, we find that the contradiction may help geographical interpretation. It reveals that resilience, as well as disasters, may not have the same meaning depending on the scale and/or the actors of analysis. This interpretation seems consistent with what searchers belonging to resilience alliance group noticed before. And it helps to question the official UNO use of resilience as a concept which describes policies hoping to reduce disasters intensities while enhancing local societies capacity to cope. UR - https://id.erudit.org/iderudit/1015100ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/vertigo/2012-v12-n1-vertigo0531/1015100ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -