TY - JOUR ID - 1022531ar T1 - Des inégalités garantes de la protection des Calanques ? Un parc national dans l’agglomération marseillaise A1 - Deldrève, Valérie A1 - Hérat, Arlette JO - VertigO VL - 12 IS - 2 SN - 1492-8442 Y1 - 2012 Y2 - 28 mars 2024 13:39 PB - Université du Québec à Montréal LA - FR AB - Le futur Parc national des calanques, aux portes d’une agglomération de près de deux millions d’habitants, est porteur de nombreux enjeux liés à la proximité de la ville. Ceux-ci sont mis en débat dans des arènes instituées par le GIP, et dans celles plus spontanées qu’animent des collectifs de résidents — usagers locaux, dont les pratiques et la nécessaire implication sont reconnues par la nouvelle loi sur les parcs (2006). L’objectif de notre article est de montrer comment au nom de la protection de la nature sont finalement renforcées des formes plurielles d’inégalités environnementales. Ni la dimension périurbaine du parc national, ni sa mission d’accueil n’ont permis de faire valoir des préoccupations en termes d’égalité d’accès ou d’ouverture au public. L’occultation de cette périurbanité, voire son assimilation à ses seuls impacts négatifs sur le milieu naturel (sur ou mal-fréquentation, pollutions), ainsi que la délégitimation des usages du plus grand nombre (« non-traditionnels » et « moins méritants ») l’explique en grande partie. Afin de compléter notre réponse et de mieux mettre en exergue l’articulation entre ville et nature dans le projet de parc, nous focalisons ensuite sur l’exemple du quartier de la Cayolle, porte d’accès viaire de la calanque habitée de Sormiou (cabanons). Les interactions entre politique de préservation et stratégie de requalification urbaine y sont patentes. Mais l’évitement des questions qu’elles posent en termes d’inégalités n’a pas permis au parc en constitution d’être un catalyseur de développement social pour le quartier. AB - The future National park of creeks, near an urban area of about two million inhabitants, is cause for numerous stakes connected to the nearness of the city. These issues are discussed in both arenas established by the Public Interest Grouping , and in those more spontaneous leaded by action groups of residents - local users, which practices and their necessary implication are recognized by the new law on parks (on 2006). Our aim is to show how the plural forms of environmental inequalities are linked to the development of claims in terms of nature conservancy. Neither the national park peri-urban dimension, nor its welcoming task allowed expression of concerns about access equality or the opening of these areas to the public. The shadowing of this peri-urban phenomena and even its assimilation to its only negative impact on the environment (too many visitors or damaging behaviour, pollutions), explain it largely, as well as the legitimation absence of the largest number of users ("non-traditional" and " worthless "). In order to complete our answer and to better highlight the articulation between city and nature in the park project, we focus then on the special case of “La Cayolle” district, recognized as the gateway of the inhabited “Sormiou creek” (cottages). The interactions between preservation policy and urban requalification strategy are visible. However, the questions in terms of equalities were avoided. This did not allow to the park to be a social development catalyst for the district. UR - https://id.erudit.org/iderudit/1022531ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/vertigo/2012-v12-n2-vertigo01159/1022531ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -