TY - JOUR ID - 1038189ar T1 - Comment les politiques d’urbanisation se traduisent-elles dans le paysage urbain : une approche par les métriques spatiales A1 - Long, Nathalie A1 - Leveiller, Thomas JO - VertigO VL - 16 IS - 2 SN - 1492-8442 Y1 - 2016 Y2 - 28 mars 2024 19:12 PB - Université du Québec à Montréal LA - FR AB - Cette étude s’inscrit dans un projet plus vaste d’analyse d’évolution des modes d’occupation des sols en région Île-de-France. Démontrant une évolution contrastée entre la petite et la grande couronne autour de Paris, la tendance actuelle est au recul des zones rurales au profit des zones urbanisées. Les cinq villes nouvelles (Cergy-Pontoise, Évry, Marne-la-Vallée, Sénart, Saint-Quentin-en-Yvelines), résultat d’une forte planification urbaine menée depuis les années 60, et créées pour rééquilibrer le maillage régional, présentent des profils urbains particuliers et une organisation spatiale de leur territoire différente des autres communes dont le développement a suivi les grandes tendances urbanistiques de l’après-guerre (politique de construction de grands ensembles puis apparition de la maison individuelle en lotissement). Une comparaison entre la ville nouvelle d’Évry et la ville de Longjumeau, située en grande couronne et caractérisée par un grignotage de l’espace rural par l’habitat individuel, est proposée. Cette étude est basée sur le calcul de métriques spatiales qui permettent une caractérisation des paysages urbains (irrégularité, fragmentation, compacité, diversité). Cette analyse révèle des paysages urbains différents, tant au niveau de l’ensemble de la zone d’étude qu’au niveau des quartiers. Les différentes politiques urbaines menées depuis plus de 45 ans se sont en effet traduites par des paysages urbains particuliers. Évry présente un paysage urbain plus fragmenté, complexe et mixte comparé à celui de Longjumeau. Des nuances sont tout de même identifiées, notamment pour le quartier de type pavillonnaire dont la forme est plus irrégulière que celle des quartiers pavillonnaires d’Évry. AB - This study is included in a larger scientific project to analyse land cover changes in the region Ile-de-France. Proving a contrasting change between inner and outer suburbs, the actual tendency is towards the growth of urban areas to the detriment of rural areas. The five “villes nouvelles” (Cergy-Pontoise, Évry, Marne-la-Vallée, Sénart, Saint-Quentin-en-Yvelines), result of a strong urban policy since the 60’s, created to equilibrate the regional development, are characterized by specific urban profiles and spatial organizations, compared to others cities where urban sprawl has followed the main trend of urbanization, after the Second World War (multiple dwellings construction and then individual housing). From an urban planning point of view, a comparison between the new city of Évry and the city of Longjumeau, outer suburb’s city, characterized by rural areas disappearance in favour of individual housing, is proposed. This case study is based on computation of spatial metrics allowing a characterization of urban landscapes (irregularity and fragmented shapes, compactness or density of urban areas). This analyse reveals different urban landscapes between these territories, at the town scale and at the district scale. The urban policies, since 45 years, are expressed through specific urban landscapes in new cities. Indeed, Évry presents an urban landscape more fragmented and complex than Longjumeau, even if some areas are exceptions, like the irregularity of individual housing’s area in Longjumeau. UR - https://id.erudit.org/iderudit/1038189ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/vertigo/2016-v16-n2-vertigo02855/1038189ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -