TY - JOUR ID - 1039976ar T1 - Construction et évolution de la vulnérabilité dans la vallée de l’Escaut (France) et la vallée du Saint-Laurent (Québec), XVIIe – XIXe siècles A1 - Deudon, Laetitia JO - VertigO VL - 16 IS - 3 SN - 1492-8442 Y1 - 2016 Y2 - 28 mars 2024 15:23 PB - Université du Québec à Montréal LA - FR AB - Les sociétés riveraines, par les différents aménagements qu’elles greffent aux cours d’eau ainsi que par leurs usages, bouleversent l’équilibre des hydrosystèmes. Les inondations constituent, dans ce contexte, une réponse du milieu face aux modifications de la morphologie fluviale et de l’hydrodynamique. À travers l’exemple de la vallée de l’Escaut (France) et de la vallée laurentienne (Québec), l’objectif de cet article est de déterminer, grâce à la démarche comparative, dans quelles mesures les sociétés contribuent à accentuer, voire à créer, leur propre vulnérabilité, en Europe comme en Amérique du Nord tout en cernant l’évolution et les temporalités de cette vulnérabilité au sein des deux espaces considérés entre les XVIIe et XIXe siècles. L’article aborde le rôle des équipements fluviaux et des modifications de tracés ainsi que l’influence de pratiques sociales dans l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des crues et par conséquent de la vulnérabilité. Ensuite, il s’agit de mesurer l’impact de ces transformations sur les hommes et leurs biens en milieu urbain, péri-urbain et rural. Enfin, l’accent est mis sur les moyens adoptés par les communautés et les autorités pour pallier le problème. Cela se traduit par des travaux de plus ou moins grande envergure pour, d’une part, limiter l’impact des inondations et, d’autre part, agir sur la cause même des catastrophes. À court terme, il s’agit pour ces sociétés plus ou moins résilientes d’opérer des réajustements sur les aménagements sources de crues, d’aménager des digues et des fossés pour contenir et écouler les eaux. À long terme, le but est de parvenir à maîtriser et gérer le réseau fluvial pour prévenir les inondations, mettre fin aux dégâts causés par celles-ci et mettre en valeur le territoire. AB - Riparian societies, by the different facilities they grafted to streams as well as their uses, upset the balance of water systems. Flooding is, in this context, a response of the natural environment to changes in river morphology and hydrodynamics. Through the example of the Scheldt Valley (France) and the St. Lawrence Valley (Quebec), the objective of this article is to define, using a comparative approach, to what extent societies contribute, to enhance or even create their own vulnerability, in Europe and North America while identifying the evolution of this vulnerability in the two areas considered between the seventeenth and the nineteenth centuries. This article addresses the role of river equipment and riverbed metamorphoses and the influence of social practices in the increased frequency and intensity of floods and therefore vulnerability. Then it comes to measuring the impact of these changes on people and their property in urban, peri-urban and rural spaces. Finally, the emphasis is on the means adopted by communities and authorities to overcome the problem. This translates works of greater or lesser extent, on the one hand, to limit the impact of floods and, secondly, act on the root cause of disasters. In the short term, it is it is to these more or less resilient societies to make such adjustments on the amenities sources of flooding, develop dikes and ditches to contain and dispose of the water. A long term goal is to achieve mastering and managing the river system to prevent flooding, for putting the damage caused by them and develop the territory. UR - https://id.erudit.org/iderudit/1039976ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/vertigo/2016-v16-n3-vertigo03075/1039976ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -