Documents repérés
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3421.Plus d’information
Ce compte-rendu, rédigé par trois étudiantes en master de publication numérique à l'ENSSIB (Lyon), offre un aperçu de la conférence Libre accès, économie sociale et solidaire, éditorialisation – les nouveaux visages de l'édition savante, qui s’est tenue le 4 novembre 2020 dans le cadre des Entretiens Jacques Cartier – réunion annuelle d’acteurs économiques, institutionnels et académiques de la région Auvergne-Rhône-Alpes, du Québec et d’Ottawa pour parler d'innovations. Ce webinaire donne la parole à cinq intervenants représentant diverses structures du domaine de l'édition savante en sciences humaines et sociales, symbole de la bibliodiversité existant actuellement dans ce secteur. Les intervenants exposent les innovations et expérimentations qu’ils mènent actuellement, à la fois sur le plan économique, avec des ambitions éthiques qui les engagent à devenir des membres actifs du mouvement du libre accès ou de l’économie sociale et solidaire, comme sur le plan éditorial, en adoptant de nouvelles pratiques et de nouveaux outils.
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3423.Plus d’information
Cet article veut contribuer au dossier sur l'histoire de la sémiotique en s'intéressant à des sémiologues qui déterminent actuellement leurs recherches au regard des « formes de vie » qui engageaient le discours scientifique de l'École de Paris à l'époque de sa fondation et de son maître, Greimas. Ce rapport à l'histoire se signale dans des lectures rétrospectives et actualisantes récentes, dont certaines ont été proposées à l'occasion du centenaire de naissance de Greimas en 2017. Or, avant d'en proposer une analyse concrète dans la deuxième partie de l'article, on s'attardera, dans la première partie, à définir les traits caractéristiques des formes de vie de l'École de Paris et de son maître en les comparant à celles qui définissent ce que l'on appelle la « modernité tardive ». L'article n'entend donc pas revenir sur les méthodes et les concepts qui définissaient le programme sémiologique de l'École de Paris depuis la parution de Sémantique structurale de Greimas en 1966 (ce qui a déjà été fait à plusieurs reprises). Il s'agit plutôt de relever, dans les lectures contemporaines, un rapport avec le projet scientifique greimassien par l'entremise de manières d'être, d'attitudes, d'aspirations, bref de comportements qui représentaient son langage, c'est-à-dire qui engageaient et engagent encore pragmatiquement le sens de son discours.
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3428.Plus d’information
L'expertise est dorénavant le principal moyen de preuve des faits législatifs et sociaux lors du contrôle de constitutionnalité. Non seulement les expertises se multiplient, allongent les procédures, complexifient le contrôle de constitutionnalité et pèsent sur l'accès à celui-ci, mais plusieurs plaideurs succombent à la tentation de plaider le droit, les principes ou les valeurs, par le truchement d'un expert aux connaissances scientifiques impressionnantes. Pour que les jugements de valeur et les plaidoiries soient réservés aux plaideurs, et que la preuve puisse jouer son rôle d'établissement des faits législatifs et sociaux, nécessaires à l'adjudication constitutionnelle, les tribunaux tentent de circonscrire l'expertise. Dans ce contexte, le présent article propose quatre frontières délimitant l'expertise afin que le contrôle de constitutionnalité soit plus accessible. L'expertise doit être admissible quand elle vise à prouver l'effet concret des dispositions contestées ou les faits historiques méconnus lorsqu'ils sont pertinents pour interpréter ou appliquer le droit, mais doit être rejetée lorsqu'elle vise à établir le droit comparé ou à influer normativement sur l'interprétation ou l'application du droit.
Mots-clés : Admissibilité des expertises, expertise en droit, preuve des faits législatifs et sociaux, contrôle de constitutionnalité, preuve en matière constitutionnelle, procédure en matière constitutionnelle, faits et droit, gestion des instances, accès à la justice, Expertise, expert witnesses, evidence, social and legislative facts, constitutional review, access to justice
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3429.Plus d’information
La recherche scientifique sur les raisons qui motivent des jeunes canadiens à choisir le métier de militaire en temps de guerre reste, à notre avis, très périphérique. Pourtant, lors de l'implication du Canada en Afghanistan, un certain nombre de jeunes se sont joints aux Forces armées canadiennes en devenant, entre autres, membres de l'infanterie canadienne. Nous nous pencherons sur ce phénomène afin de réfléchir sur les raisons sociologiques, culturelles et existentielles qui poussent ces jeunes à faire ce choix de carrière qui, dans le contexte contemporain, reste marginal, sort des sentiers battus et peut s'avérer fatal. La question de la prise de risque et la place qu'elle occupe dans les choix de vie et de métier de certains jeunes servira de point de départ et de fil conducteur à la présente réflexion.
Mots-clés : jeunesse, métier à risque, prise de risque, infanterie canadienne, crise identitaire, youth, high-risk occupations, risk taking, Royal Canadian Infantry Corps, infantry soldiers, identity crisis