Documents repérés
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31.Plus d’information
La négativité, comme catégorie fondamentale de l'existence humaine, connaît aujourd'hui une crise profonde qui la conduit à son effacement progressif des pratiques et des discours sociaux, culturels, religieux, au profit d'une logique de la coïncidence. Dans cette perspective, cet article a pour projet de proposer un parcours interdisciplinaire à travers la psychanalyse, les études littéraires et la théologie chrétienne, afin de montrer la centralité de ce phénomène.
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34.Plus d’information
Quand ils entreprennent de définir le roman, les romanciers n'ont souvent qu'un mot en bouche : « liberté ». S'ils n'hésitent pas à y revenir et à le répéter, c'est que pour eux il va de soi que le roman est le genre libre par excellence. Cet article s'intéresse au motif « obsessionnel » de la liberté dans un ensemble d'essais sur le roman ayant été écrits par des romanciers dans la seconde moitié du xxe siècle, soit, principalement, Le roman en liberté (Félicien Marceau), Roman du roman (Jacques Laurent), L'invitation au mensonge (Gilles Barbedette) et Les testaments trahis (Milan Kundera). Dans ces textes, proclamer que le roman est le « genre le plus libre qui soit » ne se fait pas sans personnifier ce genre littéraire, sans narrer son histoire et sans lui faire affronter différents antagonistes qui tentent de le domestiquer ou de le soumettre à des règles. Quelles sont ces règles ? Le roman peut-il fonctionner sans règles ? Et, par-dessus tout, la liberté du roman est-elle vraiment une affaire définitionnelle ?
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