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484.Plus d’information
Cet article examine la manière dont la violence symbolique se manifeste dans les univers littéraires de l'Acadie et des Antilles françaises. Elle serait ici et là le legs colonial d'autant plus honni qu'il est lié à ce qui a présidé à la logique ayant structuré la traite négrière vers les Antilles et la Déportation des Acadiens hors des terres habitées depuis le début de la colonisation française des Amériques. Il s'agit donc chez Antonine Maillet et chez Patrick Chamoiseau de parer à cette situation grâce à un recours à l'imaginaire qui n'est pas abordé comme seul exutoire, mais comme « terrain » propice à l'avènement d'une libération ou, plus prosaïquement, d'un apaisement. L'article est ainsi l'occasion de réfléchir à cet imaginaire qui modifierait la réalité, la bonifierait même, augmenté qu'il est par la parole, par le conte et par une narration ayant des connivences avec des pratiques religieuses ou mystiques.
Mots-clés : Antilles françaises, Acadie, Amériques, colonisation, imaginaire, conte, French Caribbean, Acadia, Americas, colonization, imaginary, folktale
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485.Plus d’information
RésuméPar l'analyse de deux « entrées en scène » du libertin, celle du Don Giovanni de Mozart et Da Ponte (1787) et celle de The Rake's Progress de Stravinsky et Auden (1951), l'article pointe les transformations du rapport à la mort et aux morts en Europe. Ces deux opéras représentent aussi l'apogée et le déclin du mythe de Dom Juan et de cette connexion entre le thème de l'inconstance amoureuse et celui de l'offense et de l'invitation au mort.
Mots-clés : Anthropologie, Europe, Libertin, Mort, musique, Anthropology, death, Europe, libertine, music
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487.Plus d’information
Faisant la synthèse d'entretiens effectués au cours de l'été 2023, l'article présente les relations humaines, rapports artistiques et oeuvres musicales de trois compositeurs québécois ayant rendu hommage à Serge Provost : À S. (2017) et Le signe de l'ombre (2022) de Hans Martin, La princesse n'avait d'yeux que pour la profondeur de l'univers (2019) de Jimmie LeBlanc et Voies impénétrables (2022) de Michel Gonneville y sont examinées dans leur contexte de création, sous l'angle de l'élaboration musicale et selon les intentions précises de chaque compositeur afin de mettre en correspondance les différentes manières de rendre non seulement compte de l'influence et de l'enseignement de Provost mais aussi des couleurs harmoniques et des procédés techniques de ses oeuvres. En réunissant les univers de ces différents compositeurs, la présente recherche dresse, dans les entretiens menés, un contexte historique et esthétique autour d'une figure importante du paysage musical contemporain au Québec.
Mots-clés : hommage, Serge Provost, processus compositionnel, Jimmie LeBlanc, Hans Martin, Michel Gonneville
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