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501.Plus d’information
Philosophes, éthiciens, essayistes et dissidents politiques ont profondément modifié les directions des postmodernités occidentales au cours des années quatre-vingt. Ethos et polis sont les deux loci sur lesquels se sont ancrées ces problématiques. Des intellectuels d'Europe centrale exilés à l'ouest (Bauman, Kolakowski, Fehér et Heller), des philosophes et sociologues allemands et hollandais (Kamper, Wellmer, Van Reijen), soucieux de scruter les responsabilités des postmodernités européennes, apporteront une inflexion différente, quoique complémentaire, de celle amorcée par Lyotard dans les années quatre-vingt. Plutôt que l'acceptation de l'effondrement des grands récits, ou le diagnostic d'une totale délitescence de la modernité, ils proposeront une distanciation patiente et méthodique par rapport aux Lumières et une écologie de la modernité.
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502.Plus d’information
Henri Mitterand, l'Illusion réaliste – De Balzac à Aragon.
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503.Plus d’information
On sait que le rire fait l'objet de représentations dépréciatives tant chez Victor Hugo que chez la plupart des romanciers romantiques. Cet article qui s'intéresse au roman L'homme qui rit (1869) explore le paradoxe suivant : si Hugo considère le rire comme un phénomène essentiellement négatif, manifestation soit de cruauté, soit de souffrance, il cherche néanmoins à susciter le rire du lecteur. Il y a bien volonté humoristique chez Hugo, même si sa représentation de l'homme qui rit est toujours critique. Le personnage d'Ursus, sorte d'autoportrait en savant vieillissant, est emblématique de cet écart entre la théorie et la pratique, qui se joue très souvent autour de ces « effets de savoirs » dont Hugo est prodigue, c'est-à-dire de cette fausse érudition confinant à une forme de voyance humoristique.
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