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91.Plus d’information
Avec les considérables travaux de P. Ricœur consacrés à l’œuvre littéraire — en particulier La métaphore vive (1975) et les trois volumes de Temps et récit (1982-1986), mais aussi les très nombreux articles et communications plus brèves —, l’élucidation de l’œuvre sous horizon herméneutique semble s’être imposée au détriment d’une approche plus strictement phénoménologique. En effet, la philosophie de Ricœur accomplit un tournant, au milieu des années soixante dix, d’une phénoménologie post-husserlienne (bien représentée par Le volontaire et l’involontaire ainsi que par de nombreux articles sur Husserl) à une herméneutique de l’existence humaine finie et facticielle qui allait interroger de manière constante la littérature. Ce tournant est antérieur aux travaux sur l’œuvre littéraire — il s’esquisse dans l’essai sur Freud de 1969 —, mais il a permis d’ouvrir la voie à une interprétation des textes assumant le point de vue herméneutique. Nous voudrions montrer ici qu’une élucidation plus purement phénoménologique était — et reste — possible. Cette voie, R. Ingarden l’avait ouverte dès 1931 dans son livre capital : L’œuvre d’art littéraire et cet ouvrage servira de fil conducteur à notre esquisse d’une possible phénoménologie de l’œuvre.
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93.Plus d’information
Cet article vise à décrire l'apport de l'interprétation du cinéma pour la recherche en sciences humaines, et plus particulièrement la psychologie, à travers l'exploration de l'oeuvre de Krzysztof Kieslowski. Les possibilités heuristiques, éthiques et thérapeutiques du cinéma sont révélées en mettant les oeuvres du cinéaste en lien avec un corpus théorique provenant de la philosophie existentielle et de la psychanalyse.
Mots-clés : KRZYSZTOF KIESLOWSKI, PHILOSOPHIE EXISTENTIELLE, PSYCHANALYSE, CINEMA, HERMÉNEUTIQUE
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94.Plus d’information
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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95.Plus d’information
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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96.Plus d’information
Dans leurs différents efforts pour se défaire de toute forme d'absolutisation du sujet, plusieurs philosophes ont cherché à développer une intelligence relationnelle du soi. Pour ce faire, ils ont largement puisé dans la tradition judéo-chrétienne qui avait déjà ouvert la voie dans cette direction. Cet article montre, plus précisément, que cette intelligence relationnelle du soi se développe chez Kierkegaard, Buber, Levinas et Marion à travers une reprise philosophique du modèle de l'homme devant Dieu. Mais le problème est qu'une telle approche peine à reconnaître une véritable consistance au soi. Pour éviter cet écueil, l'auteur mobilise la pensée de Paul Ricoeur afin de défendre la thèse selon laquelle les relations, les appartenances et les capacités constitueraient les trois déterminations fondamentales du soi.
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