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34.Plus d’information
Le Beaujolais est un vignoble en crise économique depuis la fin des années 1990. Elle se matérialise dans les paysages par une dynamique d'enfrichement qui préoccupe les acteurs locaux. La caractérisation de cette dynamique, nécessaire pour comprendre et endiguer le phénomène, fait face à deux difficultés : (i) théorique, liée à la définition même du terme de friche, et (ii) technique, liée à la quantification et la qualification de l'enfrichement. Un protocole combinant photo-interprétation, inventaire de terrain et entretiens, a été appliqué pour caractériser la diversité des expressions paysagères de l'objet friche et envisager sa polymorphie. Ce travail se concentre sur trois secteurs du Beaujolais viticole afin de dégager les modalités sous-jacentes à l'enfrichement. Une typologie comprenant six types de parcelles en friche a été construite : chaque type présente un impact paysager différent au vu de sa physionomie. Trois filiations temporelles entre les types ont été identifiées : une famille de friches de coteaux, une de plaine dont les ceps ont été arrachés et une de plaine non-arrachés. L'enfrichement a en outre été quantifié et représente en 2017, respectivement, 1,5 %, 8,4 % et 8,7 % de la surface en vignes de la Basse-Ardières, du Marverand et du Merloux en 1999. Ces taux montrent un différentiel entre le nord et le sud du territoire, témoignant d'un vignoble plus résilient en Basse-Ardières (classification en cru) tandis qu'en Marverand et Merloux l'enfrichement est prépondérant.
Mots-clés : friches, vignoble, impact paysager, facteurs socio-économiques, Beaujolais, agricultural abandoned plots, vineyard, impact on the landscape, socio-economic factors, Beaujolais (France)
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35.Plus d’information
Nous cherchons ici les raisons du quasi-silence des intellectuels québécois des années 1930 autour de Céline et Drieu la Rochelle, des auteurs qui faisaient pourtant partie du champ littéraire, à tout le moins par l'intermédiaire des périodiques français. Dans ce paysage littéraire plutôt conservateur, les lectures de Berthelot Brunet et Valdombre surprennent parfois, ce qui montre que certaines œuvres « dissonantes » circulaient malgré tout et qu'on pouvait en parler dans la presse. Mais d'autres noms ne resurgirent que bien plus tard. Nous croyons que cette discrétion était surtout stratégique, car un roman diffusé confidentiellement passe plus facilement inaperçu des autorités.
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