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501.Plus d’information
Nous analysons ici les conditions institutionnelles dans lesquelles peuvent se développer les politiques industrielles à l'intérieur d'un contexte fédéral. Nous associons l'efficacité des politiques industrielles, moins au montant des crédits qui sont affectés, qu'aux dynamiques institutionnelles qui en constituent le cadre. Cette étude est fondée sur les Etats-Unis, pays de plus en plus ouvert sur l'économie mondiale, mais où le territoire continue de prévaloir sur la nation et la proximité stratégique et politique sur la cohérence nationale. La dissémination des relations de pouvoirs et des initiatives ainsi que leur articulation aux niveaux régionaux et locaux sont une source permanente de création, d'adaptation et d'association du tissu productif. Cette dynamique conduit à une multiplication d'initiatives publiques ou collectives dans tous les domaines, mais simultanément à une duplication fréquente des efforts et pas nécessairement à une bonne adéquation des politiques par rapport aux problèmes posés. Notre hypothèse est que cet atout constitue aujourd'hui, dans une économie ouverte, un avantage aussi décisif pour les Etats-Unis que ceux sur lesquels se focalise usuellement l'attention comme leur avance technologique, leur capacité d'innovation, le poids des commandes militaires, le niveau de la concentration industrielle ou la dimension de leur marché intérieur. On se situera ici à l'intersection de deux préoccupations majeures : d'une part, l'évaluation de la capacité des institutions publiques à construire un environnement favorable à la compétitivité productive dans le cadre de comportements entièrement décentralisés, et le plus souvent atomisés ; d'autre part , la mise en question de ces mêmes institutions, moins par le fait des mutations de l'environnement international que par leurs contradictions internes, parmi lesquelles on privilégie la fragmentation institutionnelle et le manque de capacité à gouverner.
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502.Plus d’information
Ancien secrétaire de Tristan Bernard et lecteur heureux des aventures de San Antonio (qui le cite en retour), Alfred Sauvy appréciait une langue simple, concise et précise ; il aimait les formules souvent pleines d'humour et détestait le pé- dantisme, la prétention et le langage technocratique moderne au point de corriger, parfois, les citations du Journal Officiel. Soucieux d'adresser des messages clairs à «l'honnête homme» qu'il cherchait à atteindre et de défendre ses convictions d'homme de plume, A. Sauvy contrôla, jusqu'en 1974, toute la production de la revue qu'il avait créée, corrigeant inlassablement les textes qui devaient être publiés. C'est ce bonheur d'écriture d'A. Sauvy et ce souci d'épuration des textes que nous présente ici Paul Paillat, en exhumant notamment une note, plus que jamais actuelle, véritable manuel du savoir écrire, diffusée à l'INED au moment de l' effervescence de 1968.
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503.
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504.Plus d’information
RésuméL'auteur cherche ici à montrer ce que le projet d'établissement de la modernité de la revue La Barre du jour/La Nouvelle Barre du jour doit au genre à travers lequel elle s'est plus particulièrement manifestéev le liminaire. À partir des caractéristiques du genre que sont le mythe de l'impératif de situation et la convergence des intérêts de lecture, d'écriture et d'interprétation, la revue va de plus en plus aller d'une subversion de la littérature continuant le projet d'émancipation socio-politique des années soixante à une forme d'autosujfisance d'un discours porté sur l'effet littéraire, tombant dans le piège d'une fétichisation du langage et d'une euphorie sémantique:
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509.Plus d’information
L'O.M.C. bénéficie actuellement d'une plus grande légitimité que le G.A.T.T. En témoignent les demandes d'adhésion et le nombre élevé de conflits commerciaux portés devant ses organes de règlement des différends. Mais la réussite de l'О.М.С. n'est pas garantie. Elle dépendra de sa capacité à faire appliquer les nouvelles mesures de libéralisation du commerce : abaissement des droits de douane et, surtout, réduction des subventions, limitation des mesures de sauvegarde, défense de la propriété intellectuelle, réduction des protections sur l'agriculture et sur les textiles. La suppression des obstacles sur les services, souhaitée initialement par les pays développés, reste partielle. Les services de télécommunication ont fait l'objet d'un accord tardif (février 1997) et il n'y a toujours pas d'entente dans les services financiers. D'autres questions restent en suspens (clause sociale, environnement, investissement direct étranger).