Documents repérés
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741.Plus d’information
Avec l'apparition de la photographie, l'image a cessé d'être uniquement représentative, elle est devenue aussi mémoire du monde. Et le cinéma, en l'animant et en se repliant sur le réel comme son double, a fait d'elle un souvenir « vivant ». Mais il a tôt fait cependant de jouer de ses apparences et de construire des images dont le semblant de réel correspond à une mémoire non plus « objective » mais fictive, et où le monde apparaît moins comme un point de départ que comme un modèle à copier. Depuis, les développements technologiques de l'image ont accentué cette coupure : avec les images de synthèse et la télévision interactive, le spécialiste comme le spectateur moyen élaborent le spectacle personnalisé des événements qu'ils ont sous les yeux. L'écran est devenu la scène d'une mémoire du virtuel.
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742.Plus d’information
C'est entre 1880 et 1914, aux débuts de la IIIème République, que l'on s'est, pour la première fois en France, préoccupé du recrutement et de la formation de ces travailleurs bien particuliers que sont les policiers. Les débuts de la professionnalisation de la police qui vont de pair avec une première réflexion sur la définition, la nature, l'organisation et les fonctions d'une police républicaine, furent essentiellement l'oeuvre des Préfets de Police eux-mêmes qui rejoignaient ainsi les voeux du public et des policiers. Toute insuffisante qu'elle paraisse cette « technicisation » marque néanmoins le début d'un processus irréversible en même temps que des velléités d'autonomie des policiers vis-à-vis de ces non-professionnels : les politiques.
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750.Plus d’information
ResumeLe texte poétique, en tant que genre littéraire, se distingue du texte non littéraire par son effet spécial sur le lecteur. On maintient que cet effet, dans son ensemble, constitue une des fonctions des formes littéraires superposées aux structures linguistiques ordinaires. Cet article se concentrera sur les structures phonologiques dans les textes poétiques.Les structures phonologiques (rime, allitération, assonance, etc.), en tant qu'outils textuels, peuvent avoir des effets discursifs spéciaux. Cet article analysera quelques exemples de textes poétiques pour montrer comment des structures phonologiques peuvent mettre en valeur le thème par l'introduction de réseaux cohésifs « défamiliarisés » ou « déshabitués » par le texte et par la répétition des concepts introduits par le contexte lexical des structures phonologiques. On examinera ensuite les implications pour la (non-) traductibilité des textes poétiques. La traduction de la poésie n'est pas uniquement la production d'un texte en langue cible contenant des structures à rimes. Le texte en langue cible doit aussi être équivalent au texte en langue source en termes de type et de degré d'effets spéciaux littéraires. Dans ce but, les structures à rimes, en raison de la fonction textuelle particulière qu'elles remplissent dans la poésie, doivent être placées dans le même contexte lexical en langue source et en langue cible, exigence qui ne peut être que difficilement obtenue à cause du non-isomorphisme de la relation son-sens entre les langues.
Mots-clés : literature-text, phonological patterns, discoursal effects, poetry