Documents repérés
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971.
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973.Plus d’information
Jean-Claude Waquet, L'Italie et le Bicentenaire de la Révolution française, p. 373-380.Le Bicentenaire a suscité en Italie un nombre considérable de manifestations, concentrées toutefois dans la capitale, dans quatre grandes villes (Milan, Turin, Naples et Bari) et dans trois régions (Émilie-Romagne, Toscane et Ombrie). Ce succès - et cette répartition - ne s'expliquent pas seulement par l'ancienneté des relations entre la France et l'Italie. Ils tiennent également à un contexte dont les composantes, politiques, culturelles, scientifiques, étaient propres à la péninsule : aussi le Bicentenaire italien, bien qu'il ait été suscité de l'extérieur, est devenu, au fil des mois, une affaire essentiellement intérieure.
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974.Plus d’information
L’Élixir universel de Thomas-Nicolas Larcheret (1819), et sa doctrine élixirienne et normale – Thomas-Nicolas Larcheret, professeur de chant, de déclamation, de guitare ou lyre et de violon, auteur de pièces de musique et d’ouvrages de librairie, mais aussi créateur de l’élixir universel qui porte son nom, est un bel exemple de charlatan du XIXe siècle. Son ouvrage Larcheregium ou Dictionnaires spéciaux de mon élixir, ainsi que toute ma doctrine et de mes adhérens, publié en 1819, mérite donc bien une étude approfondie pour montrer les arguments le plus souvent utilisés par ceux qui vantent les mérites de leur remède secret. Les occasions de leur manquent pas pour se présenter en victime des autorités médicales, des experts et autres autorités qui ne reconnaissent pas les mérites de leur produit. Le seul juge acceptable à leur yeux est l’expérience rapportée par les patients eux-mêmes qui, puisqu’ils achètent (sans doute fort cher) le produit, montrent donc son efficacité. De ce point de vue, l’ouvrage de Larcheret est un excellent exemple de refus de l’autorité et de diatribe contre les médecins et les pharmaciens. Il montre aussi que malgré les lois de l’Empire contre les remèdes secrets et les charlatans, ceux-ci vont persister encore une bonne partie du XIXe siècle en France.
Mots-clés : Charlatan, Larcheret (Thomas-Nicolas), élixir universel, remède secret, XIXe siècle.
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978.Plus d’information
Les auteurs tracent un profil critique du projet Opération Renouveau (OR) et de la documentation qui s'y rapporte. Ce profil se résume à ceci. OR est un projet empirique mis en place à la hâte pour faire face à une situation d'urgence. Au cours du premier plan quinquennal, le projet a évolué considérablement sur le plan quantitatif mais très peu sur le plan qualitatif. La critique qui a été très vive tout au long du premier plan a porté presque exclusivement sur des aspects socio-pédagogiques et socio-politiques. Le deuxième plan ne propose aucun changement susceptible de placer le projet sur la voie de l'innovation. Pour conclure, les auteurs signalent que les promoteurs du projet devront choisir à court ou à moyen terme entre deux options : mettre en place une infrastructure plus démocratique et surtout mieux structurée ou accepter une formule d'autogestion.
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979.Plus d’information
RÉSUMÉ Le pôle urbain du Nord-Cotentin, Cherbourg, connut la prospérité lors de l 'apogée des relations transatlantiques par voie maritime. Le déclin de cette fonction portuaire n'est guère compensé par l'essor du trafic des car-ferries. Celui-ci, bien qu'ayant vaincu la voie aérienne sur la ligne Cherbourg-Southampton, n'a guère d'impact sur la région cherbourgeoise : le trafic est saisonnier, les touristes, parmi lesquels les Britanniques forment l'immense majorité, se hâtent de rejoindre leur lieu de villégiature, ou d'en revenir.
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980.Plus d’information
Cet article discute les problèmes des frontières maritimes à la suite de la troisième conference des Nations Unies sur le droit de la mer. Après la présentation des différentes zones distinguées dans la nouvelle Convention sur le droit de la mer, l'auteur s'interroge sur les conséquences spatiales de cette nouvelle délimitation qui ne laissera guère de vastes régions de Haute Mer. Les mers, à l'époque libre à la circulation, deviennent de plus en plus des territoires «privés», en faveur des pays industrialisés et disposant d'une technologie de pointe pour exploiter les ressources. On passe ainsi de mare libsrum au mare clausum.