Abstracts
Résumé
Au cours des dernières décennies, les fonds de pension à cotisations prédéterminées ont connu une augmentation sans précédent. Ces fonds ont graduellement remplacé les fonds traditionnels de pension connus sous le nom de fonds à prestations prédéterminées. À la fin de l’année 2000, les fonds à cotisations prédéterminées géraient plus de 2500 milliards dollars d’actifs, soit plus de 20 % de la capitalisation boursière de la bourse de New York. De plus, il est bien connu que ces fonds détiennent une bonne part des actions de la firme qui emploie le travailleur comme actif. Ce comportement d’investissement est contraire à la théorie traditionnelle de gestion de portefeuille. Dans le présent document, nous faisons une revue succincte des principales recherches sur ces fonds. Nous fournissons ensuite une taxonomie des différentes explications du comportement de surinvestissement apparent dans les actions de l’employeur. Enfin, nous proposons un modèle simple pour illustrer le coût de la non diversification pour le travailleur.
Abstract
Over the last decades, the number of defined contribution (DC) pension plans has increased rapidly. These funds have gradually replaced the traditional pension funds called defined benefit (DB) pension plans. At the end of 2000, DC plans had 2.5 trillion dollars in total assets under their control, equivalent to about 20% of the total market capitalization of the New York Stock Exchange. Moreover, it is well-documented that a large part of the assets in these plans are invested in the stock of the company that employs the worker. This investment behaviour runs against the traditional portfolio theory. In the present document, we review some of the main findings on these pension funds. We highlight the theories explaining this apparent overinvestment in the employer stocks. Finally, we propose a simple model to illustrate the under-diversification cost for the worker.
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