Abstracts
Résumé
Face au projet normatif de réforme de la comédie littéraire allemande entrepris dès 1725 par J. C. Gottsched, J. C. Krüger propose dans les préfaces à ses traductions de comédies de Marivaux (1747-1749) une voie qui s’avérera fructueuse. En introduisant dans la discussion esthétique allemande le masque d’Arlequin, rénové par Marivaux, comme reflet de la condition humaine, il prône, d’une part, la prise en considération de la sensibilité dans la comédie littéraire et, d’autre part, un nouveau jeu du comédien. Par delà sa propre insertion comme auteur dramatique, acteur et traducteur dans l’espace littéraire allemand, Krüger livre au spectateur allemand des éléments fondamentaux pour former son jugement esthétique.
Abstract
In response to the project of normative reform undertaken within German theatre in 1725 by J.C. Gottsched, J.C. Krüger proposes a promising avenue in his prefaces to the translations of Marivaux's (1747-1749) comedies. By introducing the Harlequin's mask, renewed by Marivaux as a reflection of the human condition, to the discussion on German esthetics, he advocates, on the one hand, the inclusion of sensitivity in literary comedy and on the other hand, a new acting style. Beyond his own importance within German literature as a dramatic author, actor and translator, Krüger delivers to the German spectator the fundamental elements allowing him to further hone his own esthetic judgment.
Download the article in PDF to read it.
Download