Abstracts
Abstract
This article presents reflections prompted after the writer, a retired archivist, began work during 2020 on family papers passed to his care following his parents’ deaths, conscious in doing so that many of the baby boomer generation (born between 1946 and 1964) must be undertaking similar exercises and facing similar needs for decisions about the legacy of the last truly analog generation. The resulting autoethnography draws on his own family story, the emotional experience of working on the papers, archival theory, biographies, and autobiographies. The reflections are structured around the three options all families face in actively dealing with their archives: to cull them; to seek to outsource or deprivatize their custody to a library, archives, or more specialist heritage body; or to manage them within the family. He also identifies various psychological, societal, and random factors influencing individual approaches to the choices and shaping what was created and survived, which the children can consider “round the kitchen table.” An additional dimension speculates about the notion of family, and family pets, within descriptive standards and ideas of provenance.
Résumé
Cet article présente des réflexions faisant suite au travail entrepris en 2020 par l’auteur, un archiviste à la retraite, sur des archives familiales qui lui ont été transmises à la suite du décès de ses parents. L’article s’inscrit dans un esprit où plusieurs personnes de la génération baby boomer (nées entre 1946 et 1964) vont être amenées à entreprendre des procédés où elles vont devoir faire face à des situations similaires concernant l’héritage de la dernière génération complètement analogique. Cette exploration autoethnographique prend source dans les propres récits de famille de l’auteur, dans l’expérience émotive associée au travail documentaire, mais également dans les théories archivistiques, les biographies et les autobiographies. Les réflexions sont ancrées dans les trois options rencontrées par toutes les familles lorsqu’elles doivent s’occuper de leurs archives : effectuer un tri ; chercher à sous-traiter ou à déprivatiser leur garde en les léguant à une bibliothèque, à un centre d’archives ou à une autre société historique spécialisée ; ou conserver leur gestion au sein de la famille. L’auteur identifie également différents facteurs psychologiques, sociaux et autres variables aléatoires qui influencent les approches individuelles face aux choix et procédés ayant contribué à la création et à l’existence des archives, ce que les enfants peuvent considérer comme des « discussions autour de la table de cuisine ». Une dimension supplémentaire interroge le concept de la famille et des animaux de la famille, principalement en ce qui a trait aux normes descriptives et aux conceptions de la provenance.