Abstracts
Résumé
Si nous considérons la résilience comme une aptitude que chacun possède à un degré ou à un autre, et qui cherche sa voie au travers des difficultés, l’une des façons de la favoriser – et peut être la meilleure – est d’écarter les obstacles qui empêchent son épanouissement. Or parmi ceux ci, on trouve une certaine idée de ce qu’est la souffrance, la maladie, mais aussi… la résilience.
Nous envisagerons quelques-uns des pièges qui empêchent d’accompagner les patients et malades sur ce chemin, depuis une certaine conception du traumatisme et de ses effets jusqu’à la place des processus de symbolisation privilégiés par chacun.
Nous accorderons une place toute particulière à l’empathie, envisagée non pas comme une capacité cognitive qui permet de comprendre le contenu mental d’autrui, sur le modèle de la théorie de l’esprit, mais comme une forme de relation qui fait une place à la réciprocité : accepter l’idée que la souffrance ou l’anomalie du patient ait été ou puisse être présente dans une certaine mesure chez nous aussi.
Mots-clés :
- Résilience,
- empathie,
- souffrance
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