Abstracts
Abstract
This article untangles the social representation of people with intellectual disabilities by calling attention to a recent story tucked in the shadowy crevices of American newspapers. These articles found on the Internet are not static presentations of facts, but rather dynamic sites of interactions where people respond, dispute, and elaborate on the content. This work traces the social origins and locations of everyday knowledge, drawing on Serge Moscovici’s social representation theory that considers knowledge to be a process that is communally enacted, socially embedded, and ongoing. An analysis of the language used by journalists and commentators on published internet articles related to the case found that individuals oppressed by the label of intellectually disabled are often prevented from defining themselves, this task is deferred to professionals and families. When a relationship is established with someone else, it is therefore assumed to be a clinical relationship. Characteristics such as inaccessibility to verbal communication lead to infantilization, which makes consent inconceivable. Finally, lurking behind these themes is the implication that people who are oppressed by the label of intellectually disabled are less than human and therefore do not have the privilege of inalienable human rights, such as the right to feel desire.
Keywords:
- intellectual disability,
- social representation theory,
- sexuality,
- moral exclusion
Résumé
Cet article aborde l’enchevêtrement des représentations sociales concernant les personnes ayant des incapacités intellectuelles à travers une histoire émergeant de recoins sombres des journaux américains. Ces articles trouvés sur internet ne sont pas des présentations statiques de faits, mais plutôt des interactions dynamiques puisées à des sites où des gens se répondent, se disputent et élaborent sur le sujet. Ce travail cherche les origines et les lieux de connaissances quotidiennes à partir des travaux de Serge Moscovici sur les représentations sociales pour qui les connaissances sont le résultat de processus communément partagé, fondées sur la socialisation, et continues. Une analyse du discours des journalistes et des répondants des articles publiés montre que les gens opprimés par l’étiquette de « handicapé intellectuel » se voient souvent empêchés de se définir; cette tâche reviendrait plutôt aux professionnels ou aux membres de la famille. Quand une relation est établie, elle est souvent présumée d’ordre clinique. Des caractéristiques telles que l’inaccessibilité à la communication verbale mènent souvent à de l’infantilisation, ce qui rend le consentement inconcevable. Finalement, en arrière-plan, on retrouve l’idée que les gens avec une étiquette de « handicap intellectuel » sont moins humains et n’ont donc pas les mêmes droits inaliénables, comme celui de ressentir du désir.
Mots-clés :
- handicap intellectuel,
- théorie des représentations sociales,
- sexualité,
- exclusion morale
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