Abstracts
Résumé
Dans son étude sur les effets néfastes de l'âgisme (2017), Margaret Morganroth Gullette souligne le fait que la marginalisation constitue une de ses conséquences les plus troublantes, soutenant que, comparé au racisme, au sexisme et à l'homophobie, “ageism is the least censured, the most acceptable and unnoticed of the cruel prejudices” (xiii 2017). Les femmes en particulier ont été affectées de manière négative par les idées dévalorisantes qui résultent des intersections entre le vieillissement et le genre. Depuis les années 1990, cependant, un corpus croissant d'analyses académiques et d'oeuvres de fiction et auto/biographiques a commencé à contester les clichés qui dénigrent les personnes âgées. Dolce Agonia de Nancy Huston et L'heure mauve de Michèle Ouimet, par exemple, mettent en avant diverses réponses à l'expérience du vieillissement, de la maladie et de la perte. La structure polyphonique de ces romans crée un dialogue complexe sur des sujets importants liés au vieillissement et les deux textes relèvent le défi lancé par Lynne Segal “[to] think again, think more imaginatively, about ageing” (2).
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