Abstracts
Résumé
Depuis quelques années sont apparus au Québec des discours fort critiques sur l’héritage institutionnel de la Révolution tranquille. Cet article propose un examen approfondi de ces discours, regroupés sous les bannières de néolibéral et de postmoderne. Principalement préoccupés par les conséquences économiques de l’étatisme hérité de la Révolution tranquille, les discours à tendance néolibérale, il est démontré, reposent sur de faibles assises empiriques. Les discours plus post-modernes, pour leur part, souffrent souvent de sévères lacunes sur le plan théorique. Il est donc avancé que ces discours constituent de bien faibles prémisses pour justifier une réforme en profondeur des institutions québécoises héritées de la Révolution tranquille.
Abstract
In recent years, strongly critical discourses of the Quiet Revolution's institutional legacy have appeared in Québec. This article undertakes a sustained examination of these discourses, grouped under the neoliberal and postmodern banners. Mainly preoccupied with the economic consequences of the statism inherited from the Quiet Revolution, the discourses with neoliberal tendencies are shown to rest on weak empirical foundations. The more post-modern discourses, for their part, often suffer from severe shortcomings in terms of theory. It is therefore argued that these discourses provide a weak premise for justifying a profound reform of the institutions that Québec inherited from the Quiet Revolution.
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