Abstracts
Abstract
This article invites us to return to the example of Raymond Williams, and his essay “the Culture of Nations” as a then timely — and continuingly relevant — intervention in the debates about nation and postcoloniality. In linking the categories of nation, “natio” and place, Williams attempts to show that — at least in the case of Britain — the identities in question are produced from complex, multiethnic, long-haul histories, irreducible to the superficial discourses of ethnic patriotism. His argument is at once a confrontation with racism and — more controversially — with liberalism, or at least that version of the latter which seeks to oppose the former in the name of purely abstract juridical “rights”.
Résumé
Cet article propose un retour à l’exemple de Raymond Williams et à son essai « The Culture of Nations », en tentant de souligner l’intérêt — toujours actuel — de son intervention dans le cadre des débats sur la nation et sur la post-colonialité. En tissant des liens entre ces notions de nation, de « natio » et de lieu, Williams tente de montrer que — dans un contexte britannique à tout le moins — les identités en question sont produites à partir d’histoires de longues durées, complexes et multi-ethniques, irréductibles aux discours superficiels sur le patriotisme ethnique. Son propos le conduit à affronter les questions du racisme et — de façon beaucoup plus controversée — du libéralisme, ou du moins cette version du libéralisme qui entendrait invalider le racisme au nom de « droits » juridiques purement abstraits.
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