Abstracts
Abstract
The concept of adversariality, like that of argument, admits of significant variation. As a consequence, I argue, the question of adversarial argument has not been well understood. After defining adversariality, I argue that if we take argument to be about beliefs, rather than commitments, then two considerations show that adversariality is an essential part of it. First, beliefs are not under our direct voluntary control. Second, beliefs are costly both for the psychological states they provoke and for the fact that they are causally related to our actions. As a result, argument involving agreement can also be understood to be adversarial.
Résumé
Le concept d'opposition, comme celui d'argument, admet des variations importantes. Par conséquent, j'estime que la question de l'argument opposé n'a pas été bien comprise. Après avoir défini « argument opposé », je soutiens que si nous supposons que l'argument concerne les croyances plutôt que les engagements, deux considérations montrent que l’opposition en est un élément essentiel. Premièrement, les croyances ne sont pas sous notre contrôle volontaire. Deuxièmement, les croyances sont coûteuses à la fois pour les états psychologiques qu'elles provoquent et pour le fait qu'elles sont liées de manière causale à nos actions. Par conséquent, un argument qui mène à un accord peut également être compris comme étant oppositionnel.