Abstracts
Résumé
Malgré ce qu’on a pu croire et écrire en Acadie pendant les années 1970 — des années de contestation et de remise en question —, Évangéline n’est pas disparue dans les brumes de Grand-Pré et la Déportation demeure un thème littéraire qui continue d’inspirer les romanciers. Dans cet article, l’auteur analyse les oeuvres publiées depuis le début du nouveau millénaire et qui racontent l’histoire d’Évangéline et de la Déportation. Il s’intéresse surtout au best-seller de Pauline Gill, Évangéline et Gabriel (2007), qui s’inspire du poème de Longfellow, mais en l’adaptant à nos temps modernes. Jusqu’à quel point Gill renouvelle-t-elle ce récit et réussit-elle à susciter la curiosité des lecteurs? Jusqu’à quel point son roman est-il conforme aux sources historiques? Enfin, se questionne l’auteur, pourquoi raconter encore une fois la Déportation?
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Appendices
Note biographique
Robert Viau est professeur titulaire au département d’études françaises de l’Université du Nouveau-Brunswick (campus de Frédéricton). Il est l’auteur de plusieurs livres, dont les suivants, qui portent essentiellement sur la littérature acadienne : Les Grands Dérangements : la déportation des Acadiens en littératures acadienne, québécoise et française (1997, Prix France-Acadie 1998), Les Visages d’Évangéline : du poème au mythe (1998), Grand-Pré : lieu de mémoire, lieu d’appartenance (2005) et Antonine Maillet : 50 ans d’écriture (2008). Il vient de publier Paris : capitale de la culture (2010).