Abstracts
Résumé
Dans un contexte où les formes classiques de la démocratie représentative apparaissent remises en question par des revendications d’une participation accrue, nous examinons les conduites citoyennes sous l’angle d’engagements organisés. À partir de résultats préliminaires d’une recherche consacrée aux coalitions actives au Québec et par référence à des observations et à des propositions théoriques rapportées à d’autres contextes, nous mettons en lumière la diversité des formes de mobilisation et nous nous penchons notamment sur l’importance croissante des coalitions comme forme d’engagement. Articulée à la théorie de la survie organisationnelle, notre étude accrédite partiellement la thèse d’une instrumentalisation de l’idée de participation citoyenne au profit des organisations.
Abstract
In a context where classical forms of representative democracy are challenged by demands pressing for participation, it is relevant to consider the citizens’ political involvement from the perspective of organized political action. Against the background of recent theoretical developments and empirical observations, we present the preliminary results of a research on coalitions in Quebec. We examine, first, the growing importance of coalitions and their main characteristics in comparison with other political forces. Then, our analysis both confirms and qualifies some major insights derived from the survival theory, an approach which stresses the idea of participation being turned into a benefit for organizations.
Download the article in PDF to read it.
Download
Appendices
Notes
-
[1]
* Cet article est issu d’une recherche financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada : Coalitions et groupes d’intérêt au Canada. Dynamiques, enjeux et reconfigurations de l’action politique. Les auteurs veulent remercier Laurence Couture Gagnon et Émilie Foster de leur contribution au titre d’assistantes de recherche. Pascal Perrineau (dir.), 2003, Le désenchantement démocratique, La Tour D’Aigues, Éditions de l’Aube. Bien que le taux de participation aux élections présidentielles de 2007 ait été particulièrement élevé, le taux d’abstention à l’élection législative a quant à lui battu un record historique. (Stéphane Jugnot, 2007, « La participation électorale en 2007. La mémoire de 2002 », Insee Première, no 1169, décembre, [http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1169/ip1169.html#inter2], consulté le 29 mai 2008.
-
[2]
Matthew A. Crenson et Benjamin Ginsberg, 2002, Downsizing Democracy. How America Sidelined Its Citizens and Privatized Its Public, Baltimore (MD) / London, The Johns Hopkins University Press.
-
[3]
Centre de recherche et d’information sur le Canada (CRIC), 2001, La participation électorale au Canada : la démocratie canadienne est-elle en crise ?, Montréal, Les cahiers du CRIC, [http://www.cric.ca], consulté le 10 décembre 2006. Les données compilées par l’International Institute for Democracy and Electoral Assistance (IDEA) montrent des tendances similaires dans l’ensemble des régimes de démocratie libérale. ([http ://www.idea.int/vt/index.cfm], consulté le 3 décembre 2007.)
-
[4]
David K. Ryden, 1996, Representation in Crisis. The Constitution, Interest Groups, and Political Parties, Albany (NY), State University of New York Press.
-
[5]
Robert D. Putnam, 1995, « Bowling Alone : America’s Declining Social Capital », Journal of Democracy, vol. 6, no 1, p. 65-78. La thèse est plus longuement développée dans Putnam, Robert, 2000, Bowling Alone. The Collapse and Revival of American Community, Touchstone, New York.
-
[6]
Susan E. Scarrow, 2000, « Parties Without Members ? Party Organization in a Changing Electoral Environment », dans Parties Without Partisans. Political Change in Advanced Industrial Democracies, sous la dir. de Russell J. Dalton et Martin P. Wattenberg, New York / Oxford, Oxford University Press, p. 79-101.
-
[7]
Russell J. Dalton et Martin P. Wattenberg (dir.), 2000, Parties Without Partisans. Political Change in Advanced Industrial Democracies, New York / Oxford, Oxford University Press.
-
[8]
Lisa Young et Joanna Everitt, 2004, Advocacy Groups, Vancouver (CB), University of British Columbia Press, The Canadian Democratic Audit, p. 4.
-
[9]
Marcel Gauchet, 2002, La démocratie contre elle-même, Paris, Éditions Gallimard.
-
[10]
Lawrence M. Friedman, 1999, The Horizontal Society, New Haven (CT), Yale University Press.
-
[11]
C.B. Macpherson, 1985, Principes et limites de la démocratie libérale, Montréal/ Paris, Boréal Express / La Découverte.
-
[12]
Fred Constant, 2002, La citoyenneté, Paris, Montchrestien.
-
[13]
Scott R. Furlong et Cornelius M. Kerwin, 2005, « Interest Group Participation in Rule Making : A Decade of Change », Journal of Public Administration Research and Theory, vol. 15, no 3, p. 353-370 ; Kevin W. Hula, 1999, Lobbying Together. Interest Group Coalitions in Legislative Politics, Washington (DC), Georgetown University Press.
-
[14]
Anne Binderkrantz, 2005, « Interest Group Strategies : Navigating Between Privileged Access and Strategies of Pressure », Political Studies, vol. 53, p. 694-715.
-
[15]
David Lowery, 2007, « Why Do Organized Interests Lobby ? A Multi-Goal, Multi-Context Theory of Lobbying », Polity, vol. 39, no 1, p. 29-54.
-
[16]
Christine Mahoney et Frank R. Baumgartner, 2004, « The Determinants and Effects of Interest-Group Coalition Behaviour », Annual Meeting of the American Political Science Association, Chicago (IL), 2-5 septembre.
-
[17]
Néanmoins, le phénomène des coalitions ne constitue pas une nouveauté absolue. Par exemple, au début des années 1970, une coalition se formait afin de s’opposer au projet de construction d’un barrage hydroélectrique sur la rivière Jacques-Cartier, au nord de Québec. Par contre, faut-il préciser, il s’agissait alors à proprement parler d’une coalition d’individus.
-
[18]
Robert H. Salisbury, 1983, « Interest Groups : Toward a New Understanding », dans Interest Group Politics, sous la dir. d’Allan J. Cigler et Burdett A. Loomis, Washington (DC), CQ Press, p. 354-369 ; Jeffrey M. Berry, 1984, The Interest Group Society, Boston (MA), Little Brown ; Frank R. Baumgartner et Beth L. Leech, 1998, Basic Interests. The Importance of Groups in Politics and Political Science, Princeton (NJ), Princeton University Press ; Martine Barthélemy, 2000, Associations : nouvel âge de la participation ?, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques.
-
[19]
Raymond Hudon, 2005 [3e éd.], « Les groupes d’intérêt... au coeur de mutations démocratiques », dans Le parlementarisme canadien, sous la dir. de Réjean Pelletier et Manon Tremblay, Québec (QC), Les Presses de l’Université Laval, p. 197-242.
-
[20]
Jeffrey M. Berry, 1999, The New Liberalism. The Rising Power of Citizen Groups, Washington (DC), Brookings Institution Press.
-
[21]
Elisabeth S. Clemens, 1997, The People’s Lobby. Organizational Innovation and the Rise of Interest Group Politics in the United States, 1890-1925, Chicago (IL), The University of Chicago Press, p. 38.
-
[22]
Jon H. Pammett et Lawrence LeDuc, 2003, « La problématique du déclin de la participation électorale chez les jeunes », Perspectives électorales, Ottawa, Élections Canada, [http://www.elections.ca/content.asp ?section=pub&document=index&dir= onl&lang=f&textonly=false], consulté le 3 décembre 2007.
-
[23]
Pippa Norris, 1999, Critical Citizen. Global Support for Democratic Government, Oxford, Oxford University Press.
-
[24]
Pascale Dufour, 2005, « Les nouvelles frontières de la citoyenneté », Éthique publique, vol. 7, no 1, p. 58.
-
[25]
Ronald Inglehart, 1977, The Silent Revolution, Princeton (NJ), Princeton University Press.
-
[26]
Martin P. Wattenberg, 2000, « The Decline of Party Mobilization », dans Parties Without Partisans. Political Change in Advanced Industrial Democracies, sous la dir. de Russell J. Dalton et Martin P. Wattenberg, New York / Oxford, Oxford University Press, p. 67. La prudence est toutefois de mise dans le prononcé de pareils diagnostics. Ainsi, il semblerait que les personnes qui votent et celles qui manifestent en marge de l’arène politique traditionnelle soient souvent les mêmes. Il n’y aurait donc pas « remplacement » d’une forme de participation par une autre. (Norris, Critical Citizen. Global Support for Democratic Government, op. cit. ; Gérard Grunberg et Nonna Mayer, 2003, « Démocratie représentative, démocratie participative », dans Le désenchantement démocratique, sous la dir. de Pascal Perrineau, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube, p. 215-230).
-
[27]
Anthony Giddens, 1991, Modernity and Self-identity. Self and Society in the Late Modern Age, Stanford (CA), Stanford University Press, p. 9.
-
[28]
Pascal Perrineau, « Introduction », dans Le désenchantement démocratique, sous la dir. de Pascal Perrineau, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube, p. 7.
-
[29]
David S. Meyer, 2004, « Protest and Political Process », dans The Blackwell Companion to Political Sociology, sous la dir. de Kate Nash et Alan Scott, Malden (MA), Blackwell Publishers, p. 166.
-
[30]
Érik Neveu, 2005 [4e éd.], Sociologie des mouvements sociaux, Paris, La Découverte, p. 78.
-
[31]
Berry, The New Liberalism. The Rising Power of Citizen Groups, p. 155.
-
[32]
Id., p. 15.
-
[33]
Hudon, « Les groupes d’intérêt... », op. cit. ; Salah Oueslati, 2005, « Les groupes d’intérêt public : de la contestation au lobbying conventionnel », Annales du CRAA, vol. 29, p. 77-96.
-
[34]
Jeffrey M. Berry et David F. Arons, 2003, A Voice for Nonprofits, Washington (DC), Brookings Institution Press.
-
[35]
Raymond Hudon et Stéphanie Yates, 2008, « Lobbying et patronage : modes de médiation en contexte démocratique », Revue canadienne de science politique, vol. 41, no 2, juin, p. 376-380.
-
[36]
Baumgartner et Leech, Basic Interests. The Importance of Groups in Politics…, op. cit.
-
[37]
Hula, Lobbying Together…, op. cit.
-
[38]
Robert H. Salisbury, 1990 [2e éd.], « The Paradox of Interest Groups in Washington – More Groups, Less Clouts », dans The New American Political System, sous la dir. d’Anthony King, Washington (DC), The American Enterprise Institute (AEI) Press, p. 203-229.
-
[39]
D’autres définitions pourraient être proposées, notamment la suivante : « Les coalitions constituent des actions collectives impliquant un consentement mutuel, volontaire et temporaire entre des acteurs motivés par un objectif commun. » (Moktar Lamari, Réjean Landry et Nabil Amara, 2000, « Coalition et coordination entre associations, une étude économétrique à partir de données canadiennes », Revue d’économie politique, vol. 10, no 6, p. 854.) En rapportant cette définition, nous voulons toutefois souligner que les coalitions ne sont pas essentiellement temporaires, spécialement quand elles sont analysées sous l’angle de la théorie de la survie organisationnelle.
-
[40]
Les résultats sont obtenus d’une compilation (réalisée avec la base de données Eureka) du contenu des principaux médias écrits du Québec et de la Société Radio-Canada. Chaque cas recensé a été soumis à une vérification de manière à éviter les doublons ; les données rapportées ici donnent donc un portrait du nombre de coalitions qui ont fait l’objet d’un traitement médiatique à une ou plusieurs reprises dans le cours de chacune des années retenues. Nous sommes conscients que cette mesure de la population des coalitions et de l’étendue de leur action ne constitue pas forcément un reflet tout à fait fidèle de la réalité de terrain. Précisons enfin que, à cette étape de la recherche, nous n’avons pas vérifié la composition des coalitions recensées ; il se pourrait donc que des coalitions d’individus soient incluses dans notre recensement, celui-ci reposant sur l’appellation officielle des « coalitions » repérées.
-
[41]
Par exemple la culture, l’économie, l’éducation, l’environnement, le logement, la religion, la santé, la sécurité, le transport. La Coalition des travailleuses et des travailleurs autonomes du Québec, la Coalition Eau Secours ! (Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau), la Coalition pour la consolidation des services de garde et des services aux familles, la Coalition pour la diversité culturelle, la Coalition pour la promotion de l’énergie éolienne, la Coalition pour l’entretien et la réfection du réseau routier du Québec, la Coalition Solidarité Santé (Coalition pour le maintien de la gratuité dans la santé) constituent des exemples parmi d’autres.
-
[42]
En raison, par exemple, d’une médiatisation poussée d’un événement marquant, telle la grève étudiante de mars 2005, animée par une coalition d’associations étudiantes.
-
[43]
Jacques Lolive, 1997, « La montée en généralité pour sortir de Nimby. La mobilisation associative contre le TGV Méditerranée », Politix, vol. 39, p. 110.
-
[44]
Une « distance » entre les comportements et la rhétorique n’est pas pour autant effacée du fait même que la promotion d’intérêts particuliers peut rarement faire l’économie d’une justification au nom de l’intérêt collectif (ou général) !
-
[45]
Danny Trom, 1999, « De la réfutation de l’effet Nimby considérée comme pratique militante », Revue française de science politique, vol. 49, p. 36.
-
[46]
Lowery, « Why Do Organized Interests Lobby ?... », p. 30.
-
[47]
Mancur Olson, 1978 [édition originale anglaise 1965], Logique de l’action collective, Paris, Presses universitaires de France.
-
[48]
Mahoney et Baumgartner, « The Determinants and Effects of Interest-Group… », p. 25.
-
[49]
Mis en difficulté par cette substitution des rôles d’agrégation au profit des coalitions, les partis ne semblent pas irrémédiablement condamnés à un avenir absolument sombre.
-
[50]
Mahoney et Baumgartner, « The Determinants and Effects of Interest-Group… », op. cit.
-
[51]
Id., p. 26.
-
[52]
David B. Truman, 1971 [2e éd.], The Government Process. Political Interests and Public Opinion, New York, Alfred A. Knopf.
-
[53]
Lowery, « Why Do Organized Interests Lobby ?… », p. 37.
-
[54]
Irina Michalowitz, 2007, « What Determines Influence ? Assessing Conditions for Decision-making Influence of Interest Groups in the EU », Journal of European Public Policy, vol. 14, no 1, p. 78.
-
[55]
Binderkrantz, « Interest Group Strategies : Navigating… », p. 695.
-
[56]
Frank. R. Baumgartner et Brian D. Jones, 1993, Agendas and Instability in American Politics, Chicago (IL), University of Chicago Press.
-
[57]
Marie Hojnacki, 1997, « Interest Group’s Decisions to Join Alliances or Work Alone », American Journal of Political Science, vol. 41, no 1, p. 83-84.
-
[58]
Robert Michels, 1971, Les partis politiques. Essai sur les tendances oligarchiques des démocraties, Paris, Flammarion.
-
[59]
Dans quelques cas, l’adresse électronique a été obtenue après communication téléphonique.
-
[60]
Le questionnaire a été construit à la suite d’une première revue de la littérature portant sur les coalitions et les groupes d’intérêt.
-
[61]
Il convient néanmoins d’être prudent ici. Une difficulté vient du fait que la création d’une coalition peut avoir été impulsée de manière indirecte ou par procuration, de la part d’un gouvernement par exemple.
-
[62]
En complément, il est intéressant de signaler un univers extrêmement diversifié sur le plan de la taille des coalitions : plus du tiers des coalitions examinées comptent de six à 20 groupes, alors que, dans des proportions d’un peu plus de un cinquième, d’autres en comptent soit cinq et moins, soit plus de 40. Touchant la présence des individus au sein des coalitions, la même observation s’impose : en effet, si un peu plus de la moitié des coalitions comptent 50 membres individuels ou moins, un peu plus de une sur cinq n’en compte aucun ; dans des proportions similaires, très proches de un cinquième du total, deux autres « catégories » en comptent de 51 à 500 et plus de 500.
-
[63]
Sauf si autrement spécifié, si nous rapportons que les répondants se disent « en désaccord », il faut entendre qu’ils peuvent être « tout à fait » ou « plutôt » en désaccord.
-
[64]
Sauf si autrement spécifié, si nous rapportons que les répondants se disent « d’accord », il faut comprendre qu’ils peuvent être « tout à fait » ou « plutôt » d’accord.
-
[65]
Cela étant dit, une décision ou un projet du gouvernement peuvent être à la source d’un nouvel enjeu ! La réalisation d’entretiens semi-dirigés devrait nous fournir des éléments qui permettront de préciser ce point.
-
[66]
Hojnacki, « Interest Group’s Decisions to Join Alliances… », op. cit.
-
[67]
Baumgartner et Leech, Basic Interests. The Importance of Groups in Politics…, op. cit. ; Berry et Arons, A Voice for Nonprofits, op. cit. ; Binderkrantz, « Interest Group Strategies : Navigating… », op. cit. ; John P. Heinz, Edward O. Laumann, Robert L. Nelson et Robert H. Salisbury, 1993, The Hollow Core. Private Interests in National Policymaking, Cambridge (MA), Harvard University Press.
-
[68]
L’investigation mériterait d’être poussée auprès d’un ensemble de coalitions qui ont duré plus ou moins longtemps.
-
[69]
Le taux moyen relativement élevé (18,1 %) de non-réponses pour l’ensemble des questions relatives au financement invite toutefois à des interprétations prudentes.
-
[70]
Rappelons tout de même que, selon nos répondants, seulement 22 coalitions des 72 étudiées ont été créées à partir d’un groupe d’intérêt.
-
[71]
Margaret Scammel, « Citizen Consumers. Towards a New Marketing of Politics ? », dans Media and the Restyling of Politics. Consumerism, Celebrity and Cynicism, sous la dir. de John Corner et Dick Pels, Londres, SAGE Publications, p. 131.
-
[72]
Stephano Bartolini et Peter Mair, 2001, « Challenges to Contemporary Political Parties », dans Political Parties and Democracy, sous la dir. de Larry Diamond et Richard Gunther, Baltimore (MD) / London, The Johns Hopkins University Press, p. 327-342.
-
[73]
Allan J. Cigler, 1991, « Interest Groups : A Subfield in Search of an Identity », dans American Institutions, sous la dir. de William Crotty, Evanston (IL), Northwestern University Press.
-
[74]
Scammel, 2003, « Citizen Consumers. Towards a New Marketing… », p. 117-136 ; Crenson et Ginsberg, Downsizing Democracy…, op. cit ; Pierre Rosanvallon, 2006, La contre-démocratie. La politique à l’âge de la défiance, Paris, Éditions du Seuil.
-
[75]
Russell J. Dalton, Ian McAllister et Martin P. Wattenberg, 2000, « The Consequences of Partisan Dealignment », dans Parties Without Partisans. Political Change in Advanced Industrial Democracies, sous la dir. de Russell J. Dalton et Martin P. Wattenberg, New York/Oxford, Oxford University Press, p. 58 ; Perrineau, « Introduction », p. 7 ; Putnam, Bowling Alone…, p. 46.
-
[76]
Macpherson, Principes et limites de la démocratie libérale, p. 103.
-
[77]
Rosanvallon, La contre-démocratie…, p. 258.
-
[78]
Crenson et Ginsberg, Downsizing Democracy,op. cit.
-
[79]
Macpherson, Principes et limites de la démocratie libérale, p. 129.
-
[80]
Nina Eliasoph, 1998, Avoiding Politics. How Americans Produce Apathy in Everyday Life, Cambridge, Cambridge University Press, p. 230.
-
[81]
Andrew S. McFarland, 2004, Neopluralism. The Evolution of Political Process Theory, Lawrence (AR), University Press of Arkansas.