Abstracts
Résumé
À une époque où les pilotes de brousse jouaient encore un rôle déterminant dans le développement des territoires encore inexplorés, Thomas Fecteau entre au service de la compagnie de son oncle, A. Fecteau Transport Aérien, à la base de Senneterre, Abitibi, en 1947. Son quotidien est d’effectuer des missions, souvent périlleuses, dans le Nord du Québec. Volant « à vue » ou à « l’estime » dans un appareil dépourvu d’instruments de navigation, le pilote de brousse n’en rendait pas moins d’inestimables services aux populations autochtones comme aux arpenteurs, géologues, ingénieurs miniers, prospecteurs, chasseurs, trappeurs, médecins et infirmières, appelés à intervenir dans ces contrées lointaines. Un métier risqué. Plusieurs de ses collègues étant décédés dans l’exercice de leurs fonctions, Thomas Fecteau, 91 ans, se considère chanceux d’avoir pu poursuivre sa carrière comme pilote de ligne dans de bien meilleures conditions. Son témoignage rend compte d’une vie au service de ses concitoyens, marquée au sceau de son sens du devoir et de son amour pour la profession.
Abstract
In 1947, at a time when bush pilots still played an important role in the development of newly explored lands, Thomas Fecteau began working for his uncle’s firm, A. Fecteau Transport Aérien, at its base in Senneterre, Abitibi. His job was to fly often perilous missions in Northern Québec. The bush pilot relied on his vision and his judgement, as he flew planes that lacked navigational instruments. Nevertheless, he supplied an essential support for indigenous peoples, surveyors, geologists, mining engineers, prospectors, hunters, trappers, doctors and nurses ; in sum, for all those who lived and worked in these remote locations. It was a dangerous occupation. Thomas Fecteau, now 91, saw many of his colleagues die in the course of their work, and considers himself lucky to have been able to survive in order to move on to a much safer career as an airline pilot. His words are a living testimony to a life of service, characterized by a sense of duty and responsibility to his fellows, and they also express his love for his profession.
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