Abstracts
Résumé
Malgré leur place prépondérante dans le réseau d'identification des femmes violentées, les médecins et les infirmières rapportent peu de cas de violence conjugale dans leur clientèle. Quinze médecins et cinq infirmières ont été interrogés dans le cadre d'une recherche portant sur les attitudes des professionnel-le-s de la santé envers la femme violentée. Il ressort de cette recherche que le contexte de travail contribue à la sous-identification des femmes violentées. Les auteur-e-s en concluent que cette situation, ajoutée à la présence d'attitudes défavorables du personnel médical à l'égard des femmes violentées, nécessite une mise en question de la pratique dans les services de santé.
Abstract
Despite their importance in the identification process of battered women, physicians and nurses report very few cases of wife abuse in their practices. Fifteen physicians and five nurses were interviewed as part of a research on health professionals' attitudes toward battered women. One finds that the work environment contributes to the underreporting of battered women. The authors conclude that this situation, added to the presence of unfavorable attitudes among health professionals towards battered women, raises the need to reconsider medical practice in health services.
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